La Grèce a émis aujourd'hui "une obligation à cinq ans", selon une source du ministère des Finances, une première depuis la fin des programmes d'aide en août dernier confirmant le retour du pays sur les marchés après la crise de la dette.
Editorial du « Monde ». Les occasions de célébrer un recul du nationalisme ne sont guère plus fréquentes ces temps-ci que les bonnes nouvelles dans les Balkans.
C'est un jour historique. Aujourd'hui, nous écrivons un nouveau chapitre pour les Balkans. » Sitôt la victoire remportée au Parlement, vendredi 25 janvier, Alexis Tsipras a adopté le ton solennel qui sied aux grands événements et aux batailles gagnées dans la douleur.
Le Parlement grec a validé vendredi le nouveau nom de la Macédoine, mettant un terme à près de 30 ans de dispute avec ce petit pays voisin et lui ouvrant les portes de l'Union européenne et de l'Otan.
Le traité de Prespes est adopté par 153 voix sur 300.
«Cette journée est historique. La Grèce assure la défense d'une part importante de son histoire, l'héritage de l'ancienne Macédoine grecque.» Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, avait de quoi triompher vendredi.
La Grèce a validé l'accord sur le nom de sa voisine, la «République de Macédoine du Nord». Ce changement, attendu par la communauté internationale mais contesté par de nombreux citoyens, devrait avoir d'importantes conséquences politiques internes dans les deux pays.
Athènes
Le FMI a exhorté vendredi la Grèce à maintenir le cap de son programme de réformes économiques, pour l'heure inachevé, afin de pérenniser l'amélioration de sa compétitivité au moment où la pression monte notamment sur les salaires.
