Sous la crainte d’actions terroristes, la Grèce ménage le Hezbollah
Alors que les Etats-Unis et l’Union Européenne tentent une politique d’équidistance entre le droit à la défense d’Israël et la sensibilité du monde arabe, la Grèce cherche encore à ménager le Hezbollah s’estimant exposée à des éventuels actions terroristes. Pour le gouvernement, le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a parlé « d’apothéose de l’absurde », tandis que la gauche, au nom de l’anti-américanisme et du droit des Palestiniens, elle a depuis longtemps pris parti pour les activistes arabes de la région, peu regardante de leurs méthodes d’action. Un officiel de l'Autorité palestinienne à Athènes attirait samedi l’attention sur les conséquences imprévisibles du conflit.