Alexis Tsipras a déclaré ce mardi que le gouvernement grec a présenté "la nuit dernière" à ses créanciers internationaux un plan de réformes "complet" et "réaliste" afin d'obtenir le déblocage d'un financement à court terme, vital pour son économie.

Alexis Tsipras accuse à nouveau le FMI d'intransigeance. Une nouvelle impulsion politique est attendue pour relancer les négociations enlisées.

Dans son interview au Monde, le Premier Ministre grec, Alexis Tsipras, explique qu'il a offert de nombreuses concessions qui ont été soit ignorées, soit rejetées par la Troïka désormais rebaptisée «les institutions». En retour, dit-il, la Troïka a présenté des demandes absurdes.

Les représentants des créanciers de la Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne) ont abouti, dans la soirée du mardi 2 juin, à un « draft » d'accord qu'ils soumettront au gouvernement grec d'Alexis Tsipras.

Le débat sur l'avenir de la Grèce revient souvent à l'agenda européen, au rythme des échéances de dette et des affrontements politiques.

Les créanciers de la Grèce bougent enfin. Se rendant finalement compte de l'échec de la stratégie d'attente menée depuis quatre mois, Angela Merkel a convoqué une réunion de crise lundi 1er juin au soir, à Berlin.

Réunion secrète hier à Berlin entre la BCE, le FMI , l'Union européenne, la France et l'Allemagne. Angela Merkel ­souhaite un accord rapide sur la question grecque.

Correspondant à Berlin

Le premier ministre grec, Alexis Tsipras est peut-être en passe d'obtenir ce qu'il cherche depuis quatre mois, c'est-à-dire un règlement politique du dossier grec dans la dernière ligne droite.

La Tribune - Croyez-vous aujourd'hui qu'un accord avec les créanciers sur la base des conditions du gouvernement grec est possible ?