La nouvelle proposition grecque de réformes faite à l'Union Européenne et au Fonds Monétaire International serait insuffisante, selon des responsables européens.

La nouvelle proposition grecque serait insuffisante, selon des responsables européens.

Les discussions pour aboutir à un accord entre Athènes et ses créanciers (Banque centrale européenne, Commission européenne, Fonds monétaire international) ont repris, lundi 8 juin, en marge du G7 en Allemagne, et ce malgré les forts différents qui se sont exprimés ces jours derniers.

Un séisme de magnitude 5,2 sur l'échelle de Richter a secoué dans la nuit de lundi à mardi le centre de la Grèce et a été ressenti dans la capitale.

On ne signale toutefois pour le moment ni dégâts ni victimes, ont annoncé les autorités.

Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a mis en garde lundi à Berlin contre «un échec» historique des dirigeants européens, y compris d'Alexis Tsipras, si aucun accord n'intervient entre la Grèce et ses créanciers. Le pays est menacé d'asphyxie financière.

« Les propositions soumises par les Institutions sont clairement irréalistes. » Vendredi 5 juin à la tribune de la Vouli, le parlement grec, Alexis Tsipras, le premier ministre grec, (dont on peut lire ici le discours traduit en français) a clairement repoussé la proposition d'

Michel-Henry Bouchet est professeur distingué de Finance, SKEMA Business School & Conseil en Stratégie de North Sea GEM.

Dans le catalogue des sujets abordés au G7, les résolutions adoptées s'enchaînent avec plus ou moins de fermeté.

Les pays du G7 veulent limiter les menaces sur la reprise et poussent pour une solution rapide du dossier grec.

• Vers une prolongation des sanctions contre la Russie