En 48 heures, plus de deux cents tremblements de terre ont été enregistrés à Santorin, Amorgos, Ios et Anafi. Nombre de locaux et visiteurs préfèrent fuir. Les ferries en direction du Pirée et de la Crète sont pleins. Alkis Konstantinidis / REUTERS
TÉMOIGNAGES - La peur s’est vite emparée des habitants de l’île. Les écoles sont fermées ce lundi et de nombreux locaux et touristes ont préféré fuir.
La plupart des habitants de Santorin, Ios, Anafi et Amorgos, ont passé la nuit de dimanche à lundi dans leur voiture. En 48 heures (samedi et dimanche, NDLR), plus de deux cents tremblements de terre ont été enregistrés, dont plusieurs d'une magnitude de 4,5 à 4,7 sur l'échelle de Richter (qui en comporte 9). La peur s'est vite emparée des locaux, notamment à Santorin, qui compte 15.500 habitants.
Pour Mariola, « dormir dans ma voiture est plus rassurant. Les secousses sont continues, assez intenses et leur puissance augmente d'heure en heure. Mon mari et moi ne voulons pas prendre de risque », affirme-t-elle. D'autant que 60 secousses ont été enregistrées dans la nuit de dimanche à lundi.
Sotiris, marchand de fruit de Santorin, aide les hôteliers de l'île mondialement connue à vider leur piscine « pour éviter le pire en cas de tsunami », assure-t-il. Les écoles sont fermées ce lundi, les enfants de Sotiris prêtent donc main-forte, mais la tâche n'est pas si simple. « Il y a une nouvelle secousse toutes les quatre minutes », reprend Sotiris.
«Je pleurais de peur en permanence»
Les forces spéciales de l'armée sont arrivées sur zone…