« Je vous dois à tous, mais surtout aux proches des victimes, un grand PARDON personnellement mais aussi de la part de tous ceux qui ont dirigé ce pays depuis des années », a écrit sur son compte Facebook, dimanche 5 mars, le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, dans un message adressé à ses concitoyens, cinq jours après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts, mercredi. « Dans la Grèce de 2023, il n'est pas possible que deux trains circulent en sens inverse sur une même ligne et que personne ne le remarque. (…) Nous ne pouvons pas nous cacher derrière l'erreur humaine » imputée au chef de gare de Larissa, mis en examen et placé en détention provisoire dimanche, a-t-il poursuivi.
Il y a quelques jours, pourtant, le dirigeant conservateur parlait d'« erreur humaine ». Mais la rue lui a répondu par ce slogan entendu dans tous...