Le Premier ministre grec a profité de la démission de son ministre de la Défense pour réclamer la confiance du Parlement, qu'il a obtenu.
Le Premier ministre grec a remporté ce mercredi soir le vote de confiance qu'il a lui-même réclamé dimanche, après la démission de son ministre de la Défense et principal allié politique, furieux de la réconciliation en cours avec la Macédoine.
Leader du petit parti des Grecs Indépendants, Panos Kammenos refuse de soutenir le traité que s'apprête à ratifier le Parlement, qui rebaptise son voisin balkanique en « République de Macédoine du Nord ». Nationaliste, il estime qu'accepter ce nouveau nom risque d'attiser des revendications territoriales sur la Grèce.
« J'ai pris le risque de ne pas continuer sans demander le vote de confiance », a déclaré Aléxis Tsípras en ouvrant le débat. Disposant avec son parti Syriza de 145 élus sur 300 au Parlement grec, il lui était indispensable de vérifier qu'il dispose toujours d'une majorité s'il veut pouvoir gouverner jusqu'aux élections législatives d'octobre. Le divorce des « Grecs indépendants » le privait en théorie d'une telle majorité et l'opposition...