François Hollande en terrain conquis, venu récolter ses lauriers. Accueilli, ce jeudi après-midi, à l'aéroport d'Athènes par le premier ministre grec Alexis Tsipras, le président n'a pas boudé son plaisir, répondant avec une certaine gourmandise aux journalistes français, dès son arrivée. «Nous avons tout fait pour que la crise de la zone euro soit surmontée et que la Grèce reste en Europe, pour que l'Europe soit solidaire de la Grèce», a ainsi vanté le chef de l'État devant la Vouli, le Parlement grec, où il était venu déposer une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu.
Aux côtés de Hollande pendant cette déclaration improvisée, Tsipras - qui ne parle pas français - a été relégué à un rôle de figurant, délicat pour un hôte. «Je pense que c'est la France, avec d'autres, qui a fait comprendre à l'ensemble des pays de la zone euro que c'était notre intérêt commun, notre devoir de solidarité de vouloir que la Grèce reste dans la zone euro», a encore fait valoir le chef de l'État français, intarissable.
«Il y avait des réformes à faire, les Grecs les ont adoptées»
Invité par le président de la République Prokopis Pavlopoulos...