Les électeurs grecs ont donc tranché. Leur non aux mesures mises sur la table des négociations par les créanciers fait basculer leur pays «dans l'inconnu», «dans le vide», comme l'a dit François Hollande. Pour autant, le résultat électoral va-t-il inéluctablement précipiter la Grèce hors de la zone euro, comme l'assure, entre autres partisans étrangers du oui, Martin Schulz, le président du Parlement européen?
Le scénario des prochains jours est jalonné d'échéances financières incontournables et de données économiques intangibles. Mais il sera conditionné par des décisions politiques, celles des chefs d'État et de gouvernement européens, celles aussi, déterminantes, de Mario Draghi à la Banque centrale européenne (BCE).
L'inconnue des négociations
C'est le pari d'Alexis Tsipras: la victoire du non le met en position de force pour reprendre les négociations et arracher à ...