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L'Eurogroupe de la dernière chance pour Athènes

Published in Le Figaro on
Yanis Varoufakis, ministre des finances de la Grèce.
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Yanis Varoufakis, ministre des finances de la Grèce. Crédits photo : Michael Sohn/AP

«Le pays est en guerre avec ses créanciers», cette phrase prononcée au Parlement par Nikos Voutsis, le ministre grec de l'Intérieur, résume la ligne du gouvernement quelques heures avant l'Eurogroupe qui s'avère une fois de plus crucial. Signe de la très grande nervosité grecque, Yanis Varoufakis, le ministre des Finances qui agace l'Europe, a laissé entendre ce week-end que le pays pourrait recourir à des élections, voire à un référendum sur le contenu des réformes ou sur la politique budgétaire, si les Européens n'arrivent pas à s'accorder avec Athènes.

Sept propositions pour tenir ses engagements

Alexis Tsipras, le premier ministre, a de son côté affirmé à la presse allemande que la Banque centrale européenne a le pouvoir «d'étrangler la Grèce, si elle ne restaure pas la pleine capacité du financement des banques du pays, nous allons donc revenir au thriller du 20 février». Une date qui a marqué les esprits. Ce jour-là, les partenaires de la Grèce se sont engagés, après d'âpres négociations, à aider le nouveau gouvernement de gauche radicale à condition que celui-ci présente un programme de réformes jugé crédible. Or, c'est ce programme qui est examiné ce...

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