samaras zappeio
Le président de Nea Dimokratia (centre-droite), Antonis Samaras, vainqueur des élections législatives qui avaient lieu ce dimanche 17 juin en Grèce, a appelé à la formation d’un gouvernement de salut national, dans des déclarations depuis le Zappeion Mégaron, après le constat d’une avance de plus de 2,5% de son parti sur l’extrême-gauche qui disputait la première place sous la bannière de Syriza.
« Le peuple grec a voté aujourd’hui en faveur d’une orientation européenne de la Grèce et pour notre maintien au sein de l’Euro. Il a voté pour une politique qui apporterait du travail, du développement, de la justice et de la sécurité au citoyen grec », a dit M. Samaras.
Le président de Nea Dimokratia a lancé un appel à « toutes les forces politiques qui partagent ces objectifs à participer à un gouvernement de salut national », soulignant « qu’il n’existe pas de marges pour des jeux micropoliticiens » et ajoutant, à destination de l’étranger, que « nous respecterons, bien entendu, la signature et les obligations de la Grèce. La Grèce a une continuité et de la dignité. »
Mais, M. Samaras a également rappelé qu’il entend renégocier les termes des accords du gouvernement socialiste avec la troïka des bailleurs internationaux (FMI, UE, BCE), s’engageant à honorer le vote des Grecs en « travaillant avec nos partenaires pour ajouter à nos obligations les politiques nécessaires au développement et l’élimination du chômage. »
« Il n’y aura pas des nouvelles aventures, on ne remettra pas en cause la place de la Grèce en Europe et, surtout, les sacrifices du peuple grec seront récompensés », a par ailleurs promis M. Samaras, faisant connaître un peu plus tard par un communiqué émis du siège du parti que « le gouvernement doit se former le plus rapidement possible. »
Un peu plus tôt, Alexis Tsipras pour le SYRIZA et Evangelos Venizelos pour le PASOK avaient appelé M. Samaras pour le féliciter, le premier clarifiant qu’il entendait maintenant continuer à lutter contre les mesures d’austérité depuis les bancs de l’opposition, le second demandant la formation d’un gouvernement de « responsabilité nationale » avec la participation de la ND, du PASOK, de la Gauche démocratique et du… SYRIZA.
i-GR