La Grèce a adressé une demande à la Commission européenne concernant l'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures (FRONTEX) "pour faire face à l'afflux massifs des ressortissants des pays tiers essayant d'entrer clandestinement sur le territoire grec", comme le souligne le ministre de la Protection du Citoyen, Christos Papoutsis, à l'adresse de la commissaire compétente, Cecilia Malmström.
Le porte-parole de Mme Malmström a précisé, lundi, de Bruxelles, que la solidarité de l'UE vis-à-vis de la Grèce était attendue, étant donné que "la situation est sans précédent et qu'elle risque dans les prochains jours de se dégrader encore plus".
Il faudra, a-t-il informé, que cette décision soit entérinée par le directeur de FRONTEX dans les 5 prochains jours, soulignant que tout sera fait pour mettre en place aux frontières orientales de la Grèce (Evros) les équipes d'intervention rapides (RABIT, en anglais Rapid Border Intervention Team).
Dans les prochains jours, seront fixés exactement le nombre des garde-frontières, la date du début de leur envoi et la nature de leur mission, la Commission européenne soulignant que tout se fera sous l'égide et la responsabilité des autorités grecques en accord avec FRONTEX.
Concernant la position de la Turquie - laquelle n'accepte pas le retour des clandestins expulsés -, Bruxelles a rappelé que la Commission européenne a posé la question de la réadmission des immigrés au Conseil des ministres des Affaires générales et étrangères, une question qui se discute actuellement pour aboutir à une décision politique.
i-GR/ANA-MPA
En veux tu ? En voilà !
Que va faire la Grèce de tout cet afflux de migrants illégaux ? Pour eux, la Grèce ne devrait être qu'une étape avant d'arriver et s'installer en Europe Occidentale.
smyrne
La Grèce après avoir fait faillite, n'est même foutue de surveiller ses frontières. Pffft...