Se référant à la récente décision du Sommet de l'UE à Bruxelles sur un mécanisme de soutien à la Grèce, le premier ministre, Georges Papandréou, a soutenu que le pays a passé un cap grâce à des actions difficiles, retenant à la fois le fait que la Grèce a décroché le soutien européen, mais aussi que le problème de la spéculation devienne européen.
Le premier ministre a rappelé à ce sujet les propositions des socialistes pour la création d'un mécanisme plus efficace, plus pratique et plus rapide destiné à faire face aux besoins de recours à l'emprunt des pays de l'Union européenne.
M. Papandréou a demandé de l'efficacité dans tous les domaines, gouvernement, Parlement et parti, dans son intervention mardi en réunion informelle du Conseil des ministres.
Il faut, a souligné le chef du gouvernement, l'intensification du travail en qualité et quantité, parce que nous avons devant nous la suite d'une dure bataille.
Toutefois, s'est-il félicité, il existe à présent un mécanisme, et ce qui prévaut c'est le travail que doit produire la Grèce, le travail des ministères, qui n'est pas seulement technocratique mais aussi politique, le succès dépendant aussi de l'adhésion des citoyens à cet effort, leur participation aux grands changements. Tous les grands changements auront lieu en 2010, a ajouté M. Papandréou, afin que les citoyens puissent vivre les années suivantes les résultats de ces changements.
Au centre de ces changements, M. Papandréou a placé le plan "Kallikratis" de redécoupage administratif du pays, autour duquel sera d'ailleurs activé tout l'effort de développement, l'accent devant être mis sur les moyens de remédier aux insuffisances fonctionnelles de l'administration publique.
M. Papandréou a insisté sur l'importance de respecter rigoureusement le Programme de stabilité et de croissance, en mobilisant toutes les forces afin de contribuer à l'effort du gouvernement de changer de modèle de production et de créer en Grèce une économie compétitive et viable, avec cohésion sociale et justice, avec rétablissement du sentiment de justice.
M. Papandréou avait procédé plus tôt à un examen de la situation économique avec le directeur de la Banque de Grèce (BdG), Georges Provopoulos.
i-GR/ANA-MPA