Athènes a procédé à une démarche de protestation auprès du ministère turc des Affaires étrangères, suite à des articles parus sur le portail Internet du ministère turc, reprenant notamment les thèses classiques de la diplomatie turque, comme le casus belli, les revendications en mer Egée et la minorité musulmane de Thrace occidentale.
"Nous espérons que ces fausses affirmations seront corrigées", a déclaré Mme Bakoyannis en réponse à une question de presse, ajoutant que "Internet est un espace de libre circulation des idées mais pas d'affirmations infondées".
Dimanche, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georgios Koumoutsakos, commentant la mise à jour de ses homologues turcs, a dit que "l'actualisation du site Internet du ministère turc des Affaires étrangères [et ses] références aux relations greco-turques est examiné en détail, et dans ce cadre nous continuerons à procéder à toutes les actions diplomatiques auprès de la partie turque conformément aux positions grecques bien connues et selon le droit international et les principes de l'UE".
"Nous pensons que l'optique européenne de la Turquie aidera à régler une série de problèmes", a dit de son côté le ministre d'Etat et porte-parole du gouvernement Theodoros Roussopoulos, interrogé lundi lors de son point de presse sur une éventuelle révision de la politique grecque vis-à-vis de la Turquie, alors qu'à une question si les rapports entre la minorité de Thrace et les réseaux énergétiques qui traverseront la région, M. Roussopoulos a observé qu'il existe une minorité religieuse que la Grèce a reconnue et qu'il y a aussi une politique ne s'occupant que des réseaux, "la Grèce devant être présente là où il le faut".
i-GR/ANA-MPA