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Signature du Pacte de sécurité UE-OTAN à Athènes

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Par iNFO-GRECE,

Le Pacte de Sécurité entre l’UE et l’OTAN a été signé vendredi à Athènes, par le ministre des Affaires étrangères Georges Papandréou, président en exercice du Conseil des ministres de l’UE, et le Secrétaire Général de l’OTAN Lord Robertson.

M. Papandréou, après avoir remercié Lord Robertson et le Haut Représentant de l’UE pour la PESC, Javier Solana, pour leur bonne coopération, a exprimé sa grande satisfaction pour la signature de l’accord au cours de la Présidence grecque. « La signature de cet accord reflète la confiance entre les deux organisations dans un moment crucial pour les Balkans et plus généralement pour l’Europe », a souligné le ministre, ajoutant qu’elle « confirme notre volonté d’assumer nos responsabilités dans de plus en plus de régions, à commencer par l’ex-république yougoslave de Macédoine ».

De son côté, Lord Robertson a déclaré que ce pacte marque « un pas très important dans le développement des liens entre les deux organisations, et pour l’entreprise de missions militaires par l’UE dans le cadre de la PESC, dans des régions où l’OTAN n’opère pas globalement ».

Mme Alliot-Marie à la réunion informelle des ministres de la Défense

Par ailleurs, une réunion informelle des ministres de la Défense de l’Union européenne a lieu à Athènes les 14 et 15 mars. Mme Alliot-Marie, ministre français de la Défense s'est rendue à Athènes avant d'entameer une tournée dans les pays du golfe persique. Elle en a profité pour rencontrer ses homologues grec, M. Papantoniou et belge, M. Flahaut.

A l'issue de son entretien avec Yannos Papantoniou, Michèle Alliot-Marie a réafirmé l'opposition de la France à une guerre en Irak. La France soutient le désarmement de l’Irak en armes de destruction massive, a déclaré le ministre français, ajoutant que Paris rejette le second projet de résolution avancé par la Grande Bretagne au Conseil de Sécurité des Nations unies, car « il n’est pas aligné sur la légalité ».

De son côté, le ministre grec de la défense a réitéré le soutien de la Grèce au désarmement de l’Irak et au travail des inspecteurs, ainsi que pour le rôle de l’ONU dans le processus de prise de décision, tout en considérant que la guerre constitue le dernier ressort.

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