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Avramopoulos lance officiellement le Mouvement des Citoyens Libres

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Par iNFO-GRECE,

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Le maire d'Athènes, M. Dimitris Avramopoulos, a présenté hier soir au Zapeion Mégaron, la charte constitutionnelle du nouveau parti centriste dont il est le fondateur. Le Mouvement des Citoyens Libres (Kinima Eleftheron Politon - KEP) vise "la libération des forces actives de l'hellénisme et se veut une force du changement et du renouveau", a-t-il notamment indiqué en présentant l'emblème du parti composé de deux cercles jeunes, qui ne sont pas sans rappeler les anneaux olympiques, dont la ville d'Athènes sera le hôte des jeux en 2004.


M. Avramopoulos qui depuis deux ans avait pris ses distances avec le principal parti de la droite grecque, la Nouvelle Démocratie, avait ingénieusement laissé plané le doute sur ses intentions jusqu'au 14 décembre dernier où il avait confirmé qu'il travaillait sur la formation d'un nouveau mouvement.

Les grecs fatigués des intrigues et de moins en moins crédules de la langue de bois des deux grands partis du pays, la Nouvelle Démocratie et le Pasok (Parti socialiste), semblent attendre beaucoup du dynamisme du jeune maire d'Athènes qu'ils créditaient de pas moins de 15% d'intentions de vote dans les différents sondages parus avant l'annonce officielle de la formation du nouveau parti.

Les deux grands partis avaient jusqu'ici choisi de négliger l'importance politique de M. Avramopoulos, et refusaient de commenter "quelque chose qui n'existait pas" encore. Ce matin, après la confirmation des projets du maire d'Athènes, ils semblent toujours dans la perplexité pour affronter un concurrent qui semble autant apprécié à droite et à gauche.

La Grèce semble retrouver chez Avramopoulos une tradition centriste et modérée qui a disparu les deux dernières décennies sous la pression des affrontements électoraux et la domination des figures charismatiques de Constantin Caramanlis et de Andréas Papandréou. Depuis la disparition des leurs leaders fondateurs, droite et gauche ont du mal a retrouver un nouveau souffle qui susciterait l'enthousiasme d'une population toujours aussi propice que méfiante au logos politique.

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