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Lacrimae rerum, Poème de Lambros Porphyras (Dimitrios Sypsonos)

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Lacrimae rerum

Ἄμοιρη! τὸ σπιτάκι μας ἐστοίχιωσεν
ἀπὸ τὴν ὀμορφιά σου τὴν θλιμμένη·
στοὺς τοίχους, στὸν καθρέφτη, στὰ εἰκονίσματα,
ἀπὸ τὴν ὀμορφιά σου κάτι μένει.

Κάτι σὰ μόσκου μυρωδιά, κι ἁπλώνεται
καὶ τὸ φτωχὸ σπιτάκι πλημμυρίζει,
κάτι σὰ φάντασμα, θολὸ κι ἀνέγγιχτο,
κι ὅπου περνᾷ σιγὰ τὸ κάθε ἀγγίζει.

Ὄξω, βαρύ, μονότονο ψιχάλισμα
δέρνει τὴ στέγη μας· καὶ τότε ἀντάμα
τὰ πράματα ποὺ ἁγιάσανε τὰ χέρια σου
ἀρχίζουν ἕνα κλάμα... καὶ ἕνα κλάμα...

Κι ἀπ᾿ τὴ γωνιὰ ὁ καλὸς τῆς Λήθης σύντροφος,
τ᾿ ἀγαπημένο μας παλιὸ ρολόι,
τραγουδιστὴς τοῦ χρόνου, κι αὐτὸς κλαίοντας
ρυθμίζει ἀργά, φριχτά, τὸ μοιρολόι...

Lacrimae rerum

Malheureuse ! Notre petite maison est hantée
Par ta beauté endeuillée,
Sur les murs, sur le miroir, sur les icônes,
Subsite quelque chose de ta beauté.

Quelque chose, comme le parfum du musc, se diffuse
Et la pauvre maisonnette s'en emplit,
Quelque chose, comme une apparition, floue et intouchable,
Qui, où qu'elle passe touche toute chose.

Au dehors, une lourde bruine monotone
Bat notre toit et, dans ce même instant,
Les choses que tes mains ont sanctifiées
Commencent à pleurer... et à pleurer...

Et, dans le coin, le bon compagnon de l'Oubli,
Notre vieille horloge bien-aimée,
Chantre du temps, elle aussi en pleurs,
Scande, lentement, terriblement, la funèbre complainte.

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