« Les oiseaux m'en ont berné » est une chanson de Thrace que l'on retrouve avec des variations minimes dans toute la Grèce. Il nous parle de la futilité de la mégalomanie et de l'accumulation de biens matériels.
Με γέλασαν τα πουλιά
Mε γέλασαν, με γέλασαν τα πουλιά
με γελάσανε τα πουλιά, της άνοιξης τ' αηδόνια.
Με γέλασαν και μου είπανε ποτές δε θα πεθάνω.
Kι έχτισα το σπιτάκι μου ψηλότερο από τ' άλλα
μ' εφτά οχτώ πατώματα κι εξήντα παραθύρια.
Στο παραθύρι κάθομαι, τους κάμπους αγναντεύω,
βλέπω τους κάμπους πράσινους και τα βουνά γαλάζια,
βλέπω το Xάρο να 'ρχεται καβάλα στ' άλογό του.
Les oiseaux m'ont berné
Ils m’ont berné, ils m’ont berné les oiseaux
Ils m’ont berné les oiseaux, les rossignols du printemps.
Ils m’ont berné et ils m’ont dit : jamais ne mourrai.
Et ma maison j’ai construit plus grande que les autres
avec sept-huit étages et des fenêtres soixante.
A la fenêtre je suis assis, les pleines je contemple
Je vois les pleines verdoyantes et les montagnes bleuâtres
Et je vois Charon1
qui s’approche à califourchon sur son cheval.
- 1Charon : gardien des Enfers dans la mythologie grecque, la mort, l’Ankou
« Les oiseaux m'en ont berné » est une chanson de Thrace que l'on retrouve avec des variations minimes dans toute la Grèce. Il nous parle de la futilité de la mégalomanie et de l'accumulation de biens matériels.