Les nerfs des bourses européennes sont mis à rude épreuve par la perspective d'un référendum en Grèce et la polarisation du débat autour de la sortie ou du maintien du pays au sein de la zone euro.
+VIDEO Le président de la Commission européenne, qui s'estime «?trahi?», affirme que l'élan de compromis a été brisé par la volonté du Premier ministre grec d'organiser un référendum en Grèce, et n'ouvre pas de nouvelle porte de négociation à Athènes.
+VIDEOS La chancelière allemande dit ne pas espérer d'avancées sur le dossier grec dans les prochains jours, mais ne pas exclure de nouvelles négociations avec le gouvernement grec après le référendum de dimanche.
Avec le «dossier grec», on n'est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. Alors que le scénario du pire - un défaut de la Grèce - semblait s'éloigner, les tensions ont ressurgi, empêchant la conclusion d'un accord ce mercredi soir.
Les fonds alternatifs diversifiés ont vendu les actions européennes et grecques.L'exposition des «?hedge funds?» aux actifs grecs est limitée et concerne les acteurs spécialisés.
Il reste sept jours et le feuilleton continue de donner des sueurs froides. Lundi soir, Angela Merkel, François Hollande et les dirigeants des autres pays de l'euro devaient sommer Alexis Tsipras de détailler son nouveau plan de redressement avant le milieu de la semaine.
Le fragile optimisme qui prévalait dimanche soir, quant à la possibilité de conclure un accord sur la Grèce, a commencé à s'évaporer avec la rosée matinale, lundi, avant de reprendre vigueur, en cours de journée.
"Mon but est d'avoir un accord d'ici la fin de la semaine. Nous travaillons pour cela jour et nuit", a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à son arrivée lundi 22 juin au sommet à Bruxelles.