Avec le «dossier grec», on n'est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. Alors que le scénario du pire - un défaut de la Grèce - semblait s'éloigner, les tensions ont ressurgi, empêchant la conclusion d'un accord ce mercredi soir. Les ministres des finances de l'Union européenne ont achevé leurs discussions en moins d'une heure, sans trouver d'accord sur l'aide financière à la Grèce et sur les réformes attendues d'Athènes. Le gouvernement grec et ses créanciers vont eux continuer leurs discussions toute la nuit «pour parvenir d'ici demain matin à un accord à présenter à l'Eurogroupe», a affirmé le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis.
Cette situation a douché l'espoir des marchés financiers. Euphoriques ces deux derniers jours, les Bourses européennes ont replongé ce mercredi. À l'équilibre jusqu'à 11h30, le CAC 40 perdait près de 0,6% une heure plus tard, pour clôturer à -0,24%. Idem pour Francfort (-0,62%), Madrid (-0,71%), Milan (-0,53%) ou Lisbonne (-1,3%), tandis que la place financière d'Athènes clôt à -1,94% après avoir lâché près de 4% dans la journée. Ironie du sort: le Footsie-100 de la Bourse de Londres est l'un des rares indices...