A l'Eurogroupe de Bruxelles, le FMI et les Européens ne sont pas parvenus à réconcilier leurs positions. En cause, le blocage profond entre Berlin et le Fonds. L'urgence devient palpable, à deux mois d'une échéance financière importante pour Athènes.
Mardi, Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques, a appelé à « tourner la page du chapitre de l'austérité pour le peuple grec », après l'accord préliminaire atteint entre Athènes et ses bailleurs de fonds sur les réformes.
L'accord conclu lors de l'Eurogroupe (la réunion des ministres des finances de la zone euro) de Malte, vendredi 7 avril, entre la Grèce et ses créanciers (Banque centrale européenne, BCE, Mécanisme européen de stabilité et Fonds monétaire international, FMI) sonne comme une surprise à Athène
La Grèce et ses créanciers sont parvenus à un « accord de principe » sur les réformes qu'Athènes doit encore faire, vendredi 7 avril lors d'une réunion des 19 ministres de la zone euro, à La Valette (Malte).
Faut-il croire les ministres des finances de la zone euro qui, lundi 20 février au soir, à l'issue d'un Eurogroupe particulièrement court, ont assuré qu'une nouvelle étape, très positive, avait été franchie dans l'interminable feuilleton de la crise grecque ?
+ VIDEO. L'accord avec le gouvernement grec sur les réformes toujours en suspens. Les divergences avec le FMI se traduisent par de nouvelles exigences budgétaire à l'égard d'Athènes.
On reprend les même et on recommence. C'est précisément la séquence qui se joue depuis quelques semaines entre la Grèce d'un côté et ses créanciers de l'autre (FMI, Banque centrale européenne et Mécanisme européen de stabilité).
Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a indiqué lundi qu'il se rendrait à Athènes mercredi, dans l'espoir de débloquer les discussions sur le plan d'aide.