L'accord est donc intervenu après un long week-end de discussions entre la Grèce et ses créanciers. Ce mardi 17 novembre, il semble désormais que l'accord soit trouvé. Le commissaire européen Pierre Moscovici a pu proclamer que « c'était une bonne journée » et le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a promis, une fois les mesures votées par le parlement grec sans doute jeudi, de verser les 10 milliards d'euros nécessaires au premier renflouement des banques et les 2 milliards d'euros supplémentaires nécessaires au fonctionnement de l'Etat grec.
La question des expulsions
Le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, a surtout tenté de réduire les exigences des créanciers en matière d'expulsion des familles surendettées. Jusqu'ici, ces familles étaient protégées tant que la valeur de leur bien était inférieure à 250.000 euros. Les créanciers voulaient abaisser ce seuil et lier la protection à des critères stricts afin de pouvoir réaliser des expulsions pour pouvoir évaluer « au mieux » les pertes des banques sur leurs crédits immobiliers. Le but était de favoriser une recapitalisation plus précise du système bancaire et évacuer des risques futurs....