Le ministre grec des finances n'a pas décroché d'accord lors de l'Eurogrope de samedi.
Par Fabrice Nodé-Langlois, notre envoyé spécial à Bruxelles.
Ils ont finalement arrêté les pendules. A minuit dans la nuit de samedi à dimanche, les dix-neuf ministres des Finances de la zone euro, le commissaire européen Pierre Moscovici, le président de la Banque centrale européenne (BCE) et la directrice du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde ont suspendu l'Eurogroupe commencé à 15 heures. Les discussions entre Athènes et ses créanciers devaient reprendre à Bruxelles ce dimanche à 11 heures. Soit quelques heures seulement avant le sommet extraordinaire censé trancher entre un nouveau plan d'aide qui peut sauver la Grèce de la faillite ou le Grexit, la sortie de la zone euro. Il était question autour de la table d'un plan d'aide massif de 74 milliards d'euros.
Les discussions sont «toujours très difficiles», a sobrement commenté le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, ministre néerlandais des Finances en sortant du bâtiment Lex. Il a simplement ajouté que «les discussions en profondeur» avaient porté «sur la crédibilité» des propositions de réformes grecques «et la confiance» à restaurer avec le gouvernement Tsipras.
La plupart...