Les «véritables camps de concentration» comme les a appelés récemment Jean Ziegler doivent être évacués, demande l'ONU à la Grèce car leur surpopulation est «dangereuse», estime l'organisation internationale.
C'était un petit garçon de 5 ans, originaire d'Afghanistan. Mardi matin, il jouait avec une simple boîte en carton. Livré à lui-même comme la plupart des enfants réfugiés qui vivent dans le camp surpeuplé de Moria sur l'île grecque de Lesbos.
Pour inciter Londres à enfin lui rendre une partie de la frise dérobée au XIXe siècle, Athènes est prête à mettre à disposition des sculptures qui n'étaient jamais sorties du territoire.
Sur un mur, un graffiti « Bienvenue en prison » donne le ton. Au milieu des champs d'oliviers de Lesbos, le camp de Moria est entouré de barbelés, surveillé par la police, interdit théoriquement aux journalistes.
L'enfer est pavé de bonnes intentions. Telle est l'amère conclusion de la Documenta de Kassel,qui a fermé ses portes le 17 septembre sur un déficit de 7 millions d'euros,comme vient de le révéler le quotidien Hessische Niedersächsische Allgemeine.
C'est l'été 2015. Depuis le début de l'année, près de 856.000 migrants ont déjà traversé ces mêmes eaux, situées entre la Turquie et la Grèce. Lorsque 2015 s'achèvera, ce chiffre aura dépassé le million de personnes mettant pied sur le sol européen en quête d'un avenir meilleur.
Des centaines de personnes, notamment des familles avec des enfants, ont dû être évacuées pendant la nuit en raison de heurts survenus dans le camp de Moria entre migrants afghans et pakistanais qui se sont affrontés à coups de pierres et de bâtons.