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En Grèce, un réseau citoyen permet de favoriser l'autonomie des réfugiés

Publié dans Le Figaro le
Les bénévoles de l'association Swiss Cross Helps portent assistance aux immigrés et leurs enfants en Grèce.
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Les bénévoles de l'association Swiss Cross Helps portent assistance aux immigrés et leurs enfants en Grèce.

C'est l'été 2015. Depuis le début de l'année, près de 856.000 migrants ont déjà traversé ces mêmes eaux, situées entre la Turquie et la Grèce. Lorsque 2015 s'achèvera, ce chiffre aura dépassé le million de personnes mettant pied sur le sol européen en quête d'un avenir meilleur. Des hommes, des femmes, des enfants. Fuyant le conflit en Syrie, mais aussi l'Afghanistan, le Nigeria, l'Iraq, l'Erythrée et d'autres pays d'Afrique et d'Asie ravagés par la guerre, la famine ou la dictature.

En 2016, suite à l'accord signé entre l'Europe et la Turquie et la fermeture de la route des Balkans, les arrivées ralentissent: 370.000, moitié moins qu'en Grèce. Mais la traversée de la Méditerranée coûtera la vie à 5000 personnes, soit plus qu'aucune autre année auparavant, selon l'Office du haut commissaire des nations unies pour les réfugiés.

Une rencontre décisive

Michael Räber, le fondateur du réseau Swiss Cross Helps.

La mer et les personnes qui l'ont traversée, poussées à la fois par le désespoir et l'espoir, ont changé la vie de Michael. Ce responsable informatique, ancien capitaine de l'armée suisse, n'avait aucune expérience dans l'humanitaire. Il se...

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