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Nouveau gouvernement Caramanlis dans la continuité

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By iNFO-GRECE,

ATHENES - Le nouveau gouvernement Caramanlis dont la composition a été présentée hier, s'inscrit comme attendu dans la continuité ; Costas Caramanlis avait demandé un nouveau mandat pour pouvoir continuer le train des reformes engagées par l'équipe précédente. Peu de changements majeurs donc mis à part la fusion des ministères de l'Intérieur et de l'Ordre public d'une part, et les ministères de la Marine marchande et de l'Egée de l'autre. Le nouveau gouvernement comprend 17 ministres et 23 ministres délégués, dont une seule femme ministre et une autre déléguée.

Le gouvernement compte donc le même nombre des Les membres du nouveau cabinet sont, donc, au même nombre qu'auparavant avec deux ministres en moins mais deux secrétaires d'Etat en plus que dans la précédente équipe. Les amateurs de figures féminines auraient intérêt de regarder ailleurs que dans le parti de la majorité gouvernementale puisque avec deux femmes seulement dans le gouvernement, soit le parti de Nea Dimokratia manque de femmes, soit le premier ministre peine à y trouver femmes de valeur à ses yeux.

Mercredi matin la nouvelle équipe a prêté serment sur l'Evangile et devant le président de la République Carolos Papoulias

Dora Bakoyannis conserve ainsi le ministère des Affaires Extérieures (Affaires Etrangères), tandis que, nouvelle entrante, Sofia Kalantzakou aura la charge du secrétariat général à l'Emploi.

Le ministère de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et des Travaux publics est le seul à n'avoir subi aucun changement à sa direction politique, alors que suite aux incendies de l'été, des nombreux observateurs attendait un ministère de l'Environnement à part entière. Mais, le ministère actuel est un de ceux qui ont le mieux fonctionné durant la précédente législature. Le Larissien Georgios Souflias malgré son âge, (et sa… surdité, diraient les plaisantins) a été présent sur tous les fronts et jamais les travaux publics n'ont avancé autant vers leur réalisation que sous sa direction. A la fois efficace et vieux routier de la politique, il est à la fois indispensable et intouchable.

Parmi les promotion, on note Christos Folias qui de ministre délégué au secrétariat d'Etat à l'Economie prend le plein titre de ministre du Développement, Evripidis Stylianidis, jusqu'ici ministre délégué aux Affaires étrangères remplace Mme Giannakou au ministère de l'Education, Alexandre Kontos est promu au titre de ministère du Développement agricole, alors que Yannis Papathanassiou passe laisse son titre de ministre délégué au Secrétaire d'Etat du Développement pour celui de ministre titulaire de l'Economie, l'eurodéputé Costas Hadzidakis prend en charge le ministère des Transports et des Communications et Sotiris Hatzigakis de vice-président du Parlement devient ministre de la Justice.

Le ministre sortant du Développement, Dimitris Sioufas, se voit confier la présidence du Parlement.

Au niveau des changements de portefeuilles, Michalis Liapis passe des Transports et Communications à la Culture, Georges Voulgarakis de la Culture à la Marine marchande et la Politique insulaire.

Quittent enfin le gouvernement huit ministres, Vyron Polydoras (Ordre public), Anastassios Papaligouras (Justice), Manolis Kefalogiannis (Marine marchande), Fani Palli-Petralia (Développement touristique), Marietta Giannakou (Education), Evanghelos Bassiakos (Développement agricole), Georges Kalantzis (Macédoine-Thrace) et Aristotélis Pavlidis (Egée et Politique insulaire), et huit secrétaires d'Etat, Apostolos Andréoulakos (Intérieur), Georges Kalos (Education), Gérassimos Yakoumatos (Emploi et Prévoyance sociale), Georges Orfanos (Sports), Vassilis Michaloliacos (Défense), Thanassis Giannopoulos (Santé), Yannis Lambropoulos (Défense), Anastassios Nerantzis (Développement).

Du côté de l'opposition, les réactions ont surtout concerné l'absence d'un ministère de l'Environnement.

"La nouvelle composition du gouvernement ne pourra pas répondre aux besoins modernes du fonctionnement de l'Etat grec, pas plus que résoudre des problèmes anciens voire nouveaux, tels que ceux de l'environnement, pour lesquels il aurait fallu créer un ministère séparé", a dit le porte-parole du PASOK, Yannis Ragoussis, en commentaire de la composition du nouveau gouvernement.

Même ton au Syriza (coalition de l'extrême gauche), où son secrétaire, Nicos Houndis, a souligné qu'"il s'agit plus ou moins des mêmes personnes qui ont été choisies pour appliquer la même politique, comme si les élections n'avaient pas eu lieu, comme si aucun message n'avait été reçu suite à la réduction de la force de la ND, aux luttes sociales qui ont précédé les élections et à l'immense catastrophe environnementale et économique qu'a connu le pays".

i-GR/ANA-MPA

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