En début d'après-midi, vendredi 19 février, les chefs d'Etat et de gouvernement européens cherchaient toujours un compromis avec Londres pour tenter d'éviter un « Brexit » en accordant des concessions au premier ministre britannique David Cameron.
L'information a fait la une du quotidien Ta Nea, à Athènes, mardi. «Le bœuf s'en sort de justesse, grâce à Hollande», titrait le quotidien grec de centre gauche. Depuis, cette révélation alimente le débat dans la rue et met mal à l'aise la classe politique. De quoi s'agit-il?
Tout au long de cette visite de deux jours, assombrie par le tragique accident de car qui a fait 43 morts en France, François Hollande, a célébré sur tous les tons l'amitié entre Athènes et Paris, et s'est engagé à aider la Grèce à réaliser les réformes nécessaires pour sortir l
En visite à Athènes, le président français a proposé une aide technique et un soutien politique à Alexis Tsipras, pas mécontent d'avoir un allié de confiance dans la zone euro.
Une standing ovation du Parlement hellène, et en guise de cadeau une médaille en or frappé du profil du stratège Périclès, dont le nom signifie littéralement « entouré par la gloire ».
François Hollande en terrain conquis, venu récolter ses lauriers. Accueilli, ce jeudi après-midi, à l'aéroport d'Athènes par le premier ministre grec Alexis Tsipras, le président n'a pas boudé son plaisir, répondant avec une certaine gourmandise aux journalistes français, dès son arrivée.
Trois mois après l'accord trouvé in extremis entre la Grèce et ses créanciers, le déplacement de François Hollande à Athènes, jeudi et vendredi, pourrait se résumer ainsi, selon un responsable PS: «que-du-bonheur!».