Une standing ovation du Parlement hellène, et en guise de cadeau une médaille en or frappé du profil du stratège Périclès, dont le nom signifie littéralement « entouré par la gloire ». François Hollande a pu mesurer la sienne auprès des députés grecs de Syriza, vendredi 23 octobre. Dans un pays qui a vu naître de grands orateurs, le discours du chef de l'Etat français n'aura pas réinventé le métier. Mais cet accueil positif en dit long sur l'évolution politique de la Grèce ces derniers mois et sur cette majorité de gauche radicale contrainte de voir en M. Hollande son meilleur ami sur la scène européenne.
« François a été une des personnes qui m'ont convaincu que je me devais d'accepter un compromis difficile », explique Alexis Tsipras, le premier ministre grec, lors d'une conférence de presse commune entre les deux dirigeants. La position de la France, qui voulait à tout prix éviter la sortie de la Grèce de la zone euro, a été déterminante dans la signature d'un accord, le 13 juillet, qui a débloqué un plan de soutien en faveur d'Athènes en échange d'un programme de réformes drastiques.
« La question du "Grexit" est derrière nous »
Pas de bain...