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Ukraine : Athènes sous pression à Bruxelles

Published in Le Figaro on
Le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias (de face) et ses homologues européens, le 29 janvier, à Bruxelles.
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Le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias (de face) et ses homologues européens, le 29 janvier, à Bruxelles. Crédits photo : Virginia Mayo/AP

La Grèce d'Alexis Tsipras peut faire beaucoup de bruit, mais c'est en coulisses que s'exerce le vrai rapport de force européen: malgré l'hostilité déclarée des «russophiles» aujourd'hui au pouvoir à Athènes, l'UE se prépare à une troisième volée de sanctions contre les séparatistes d'Ukraine orientale et certains de leurs «parrains» à Moscou comme disent les diplomates.

Sur le papier, ce nouveau tour de vis a obtenu l'unanimité des Vingt-Huit et donc l'appoint de la Grèce. Le premier rendez-vous des chefs diplomates avec leur collègue grec, Nikos Kotzias, semble indiquer qu'Athènes préfère garder ses munitions pour la bataille économique: un desserrement de l'étau de sa dette. «Je suis ici pour négocier, ramener la paix en Ukraine et éviter une rupture avec la Russie», a dit platement le ministre grec à son arrivée à Bruxelles. Il s'oppose frontalement à la dynamique lancée derrière le rideau par Angela Merkel, François Hollande et David Cameron en est une autre. Il s'est bien gardé de le faire.

Harlem Désir, qui occupait jeudi le siège laissé vacant par Laurent Fabius, n'a pas attendu la fin du huis clos pour énoncer le message: l'alourdissement et l...

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