Jean-Dominique Giuliani, licencié en droit et diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence en 1971, préside la Fondation Robert-Schuman.
«La joie venait toujours après la peine»: ce vers du poète français Guillaume Apollinaire dans «le Pont Mirabeau» a transporté les commentateurs, une fois encore collés à l'actualité.
Le vote des Grecs est d'abord motivé par son rejet massif d'une classe politique qui a mis le pays en faillite. Car ce sont bien les gouvernements grecs qui se sont succédé jusqu'en 2009 qui ont entrainé l'appauvrissement d'un État défaillant, l'endettement massif et le défaut de paiement. Comme toujours en pareille circonstance, ce sont les plus défavorisés qui en paient le prix fort.
L'élection d'un jeune nouveau venu dans le paysage politique national porte donc un grand espoir, peut-être la dernière chance, de rétablir un État qui fonctionne, qui perçoit des impôts et les répartit équitablement. Mais le programme de Syriza ne sera pas appliqué comme annoncé. Dépenses publiques massives, distribution de revenus et de crédits sociaux ne seraient possibles que par l'emprunt, malgré la croissance retrouvée grâce à l'Union...