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Visite du Président de Chypre en Grèce. Identité de vues entre MM. Karamanlis et Papadopoulos

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Από iNFO-GRECE,

Alors que les négociations serrées entre Chypre et les autorités autoproclamées des turco-chypriotes semblent s'orienter vers la création d'une entité bizonale et bicommunautaire, telle que promue par le Secrétaire général des Nations-Unies, Kofi Annan, l'identité de vues entre la Grèce et Chypre a été exprimée dimanche par le Premier ministre, Costas Karamanlis, et le Président de la République chypriote, Tassos Papadopoulos, à l'occasion de la visite du dernier ce week-end à Athènes. Les deux hommes se sont également concertés sur les prochains pas dans les négociations en cours dans le cadre des efforts de l'ONU pour que Chypre intègre réunifiée l'Union Européenne.

 

Dans une conférence de presse dimanche au terme de leur entretien, M. Karamanlis a qualifié d'amicale et concrète l'entrevue qu'il a eue avec le président de Chypre et sa délégation, réaffirmant que "le gouvernement grec soutient de toutes ses forces les efforts du peuple chypriote pour un règlement européen, fonctionnel, viable sur la base du plan Annan".

M. Karamanlis a déclaré notamment que les deux délégations se sont accordées en ce qui concerne les procédures à suivre de sorte que Chypre puisse, réunifiée, intégrer l'UE et que les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs puissent jouir en toute sûreté des avantages de la nouvelle réalité européenne.

Il a encore exprimé l'espoir que la position constructive de Chypre trouvera une réponse chez la partie adverse, soulignant que les concertations, malgré les difficultés des négociations, se poursuivent. M. Karamanlis a réitéré que le soutien accordé au Président chypriote est une position qui restera inébranlable et qui ne peut être mise en doute.

M. Karamanlis a, en outre, souligné que l'importance accordée à la question de la sécurité est particulièrement sérieuse alors que la position bienveillante et modérée observée par le Président Papadopoulos est connue de tous.

De son côté, M. Papadopoulos a remercie le gouvernement grec et souligné l'importance de l'aide apportée par Athènes à Nicosie dans sa lutte difficile. "Notre objectif reste un règlement viable et fonctionnel d'ici le 1er mai", a indiqué M. Papadopoulos ajoutant que les négociations sont difficiles tout en exprimant l'espoir que "même à la dernière heure la position de la partie chypriote-grecque sera estimée à sa juste mesure et reconnue".

M. Papadopoulos a souligné avoir toutes les assurances que la position de la partie chypriote grecque est entièrement comprise, "d'un autre côté toutefois, a-t-il ajouté, il est difficile à l'ONU d'attribuer des responsabilités à une des parties car il joue le rôle du médiateur".

Auparavant, le Président Papadopoulos avait été reçu par son homologue grec, Costis Stephanopoulos et dans l'après-midi il devait s'entretenir avec les chefs des partis politiques de l'opposition.

Territoires contre pureté nationale

Côté turc et chyproturc, on cherche à tirer profit des faiblesses du Plan Annan pour renforcer le caractère nationaliste des entités qui composeront la future entité de la Nouvelle République de Chypre. Les plans publiés par la presse turque ce week-end font état de concessions territoriales allant jusqu'à 23% des terres occupées que la Turquie serait disposée à accorder si en échange le caractère national "pur" sur une base raciale de chaque zone était préservé ! L'espoir de la Turquie étant qu'avec les concessions territoriales elle empêcherait le retour des réfugiés greco-chypriotes dans leurs foyers. Dans une interview à un quotidien turc, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan a dit que "l'heure du Secrétaire Général (de l'ONU) est arrivée", signifiant qu'il n'espérait pas d'avancées dans le prochain tour des négociations. M. Erdogan a également estimé que Kofi Annan et Georges Bush comprennent les trois fondements des positions turques, à savoir le renforcement de la bizonalité, l'alignement des frontières et les garanties exigées par la Turquie.

Papandreou affirme sa volonté de contribuer aux efforts pour un règlement du problème politique de Chypre

Le président du PASOK et ministre des Affaires étrangères du dernier gouvernement, Georges Papandreou, a répété sa volonté de contribuer aux efforts pour le règlement du problème politique de Chypre depuis sa nouvelle position en tant que chef de l'opposition.

Apres avoir rencontré le Président chypriote, M. Papandreou a indiqué avoir eu un entretien téléphonique samedi avec le Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Annan, et il a réaffirmé son soutien à l'égard du gouvernement chypriote et à tous les efforts pour l'obtention d"'un règlement viable et fonctionnel du problème de Chypre".

Evoquant l'attitude observée par la partie turco-chypriote, M. Papandreou a fait état de l'insistance de Rauf Denktash sur ses positions connues et mis l'accent sur le fait que la partie chypriote grecque déploie des efforts sincères et présente des positions concrètes.

Au terme de son entrevue avec M. Papadopoulos, Mme Papariga s'est montrée pessimiste quant aux "délais contraignants" du processus de règlement de la question chypriote et de la "prévoyance du plan Annan non pour un Etat fédéral, bizonal et bicommunautaire mais pour une structure sans précédent" et elle a formulé le vœux qu'avec la finalisation du processus, les prévisions du KKE soient démenties, tout en relevant que le règlement du problème de Chypre ne peut être compensé par l'entrée de Chypre à l'Union Européenne.

Le président de Synaspismos, Nikos Constantopoulos, a estimé quant à lui qu'"aucune pression ne doit être exercée dans cette phase cruciale des concertations chypriotes".

i-GR/ANA

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