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Athènes prépare le sommet UE-Russie

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Από iNFO-GRECE,

La préparation du sommet UE-Russie qui se tiendra cet été à Saint Pétersbourg, la crise en Irak, la Corée du nord,  le Proche-Orient et le Caucase ont dominé les entretiens entre la Troïka européenne avec le chef de la diplomatie russe Ivan Ivanov, vendredi à Athènes. Dans la conférence de presse qui a suivi, MM. Papandréou, Ivanov, Solana et Patten ont évoqué les principaux points des discussions:

Le ministre des affaires étrangères et Président en exercice du Conseil Georges Papandréou a qualifié les relations UE-Russie “d’importance stratégique et prioritaire pour les Présidences grecque et italienne de l’UE”, tout en soulignant “non seulement l’intention mais la volonté profonde des deux parties” de renforcer la relation stratégique UE-Russie, en faveur de la stabilité et la paix, au niveau européen mais aussi mondial.

Concernant l’Irak, M. Papandréou a réitéré le soutien de l’UE à la résolution 1441 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, à laquelle l’Irak doit pleinement se conformer dans sa coopération avec MM. Blick et Baradei, et a souligné la conviction de l’UE qu’il est possible de dégager une solution pacifique à travers le processus des inspecteurs de l’ONU. M. Papandréou a qualifié de “succès de l’ONU” mais aussi de la coopération UE-USA le fait qu’il existe une mission des Nations Unies en cours en Irak, laquelle a, “de facto, limité le risque de prolifération des armes de destruction massive avant d’avoir encore établi une image complète”.

Evoquant sa prochaine tournée au Proche-Orient, M. Papandréou a indiqué qu’ il réexaminera la situation après les élections en Israël, dans le but de maintenir la dynamique qui s’est développée avec la coopération des quatre parties, ONU, USA, UE, Russie.

M. Ivanov pour sa part a exprimé sa pleine satisfaction du progrès marqué dans les relations UE-Rusie, relevant que “le choix stratégique de coopération fait par l’UE et la Russie commence à porter ses fruits”, et s’est référé plus précisément à la copération dans l’énergie, la lutte contre le terrorisme international et l’effort de créer un espace juridique commun. Il a annoncé qu’au sommet de Saint Péterbourg, la Russie oeuvrera pour une proposition commune visant à renforcer les relations des deux pays.

Sur la crise irakienne, M. Ivanov a soutenu lui aussi l’application de la résolution 1441, tout en soulignant la nécessité de prolonger le travail des inspecteurs de l’ONU au delà du 27 janvier, lorsque seront présentées officiellement leurs conclusions des enquêtes effectuées jusqu’à maintenant, “car les questions à résoudre sont nombreuses” . “Le recours à la force sans l’accord du Conseil de Sécurité aggravera la situation et aura des effets négatifs”, a estimé M. Ivanov, ajoutant qu’il est nécessaire de “préserver l’unité de la communauté mondiale dans le cadre du Conseil de Sécurité”. Il a souligné ainsi la nécessité d’une infomation la plus complète et la plus objective possible de la communauté internationale sur le fait de savoir si l’Irak a possibilité ou non de fabriquer des armes de destruction massive. “Si ces armes existent, elles doivent être détruites”, a-t-il déclaré, ajoutant: “ si elles n’existent pas, nous devons annuler, selon les résolutions du Conseil de Sécurité les procédures existantes vis-à-vis de l’Irak”.

Sur la question de la Corée du nord, le ministre russe, qui avait auparavant informé la Troïka des contacts du vice-ministre russe des Affaires étrangères dans la région, a relevé la nécessité d’un dialogue constructif, surtout entre Pyongyang et Washington, et a exprimé la disposition de son pays à aider tout effort diplomatique.

Concernant l’enclave de Kaliningrad, M. Ivanov a déclaré l’attachement de son pays à l’accord atteint à  Bruxelles il ya quelques mois et a ajouté que "certains différends avec la Lituanie, en rapport surtout avec la période de transition, seront réglés par le dialogue”.

Répondant à une question sur l’éventualité d’un différend entre l’UE et les USA concernant l’Irak, à la suite des récentes déclarations échangées entre la France, l’Allemagne et les USA, le Haut commissaire de l’UE pour la PESC Javier Solana a déclaré que “ceci serait très négatif”, mais est apparu optimiste que “finalement tel ne sera pas le cas”. Il a relevé cependant le fait que  “la résolution 1441 exprime le consensus de la communauté internationale. Nous sommes alliés et nous ferons tout effort pour ne pas mettre cette relation en cause, envisageant la question de manière rationnelle”, a-t-il ajouté. Il a souligné en outre la volonté de l’UE d’envoyer “un message clair à Saddam Hussein, l’avertissant qu’il est de sa responsabilité de permettre une solution pacifique”.

M. Patten pour sa part a relevé la dimension historique du sommet UE-Russie, lequel laissera son sceau sur les relations UE-Russie, et a qualifié de stratégique du point de vue économique et politique la relation des deux parties.

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