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Pour le meilleur ou le pire, les Chypriotes réunis à Copenhague

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Από iNFO-GRECE,

Après une réunion marathon de 5 heures qui s'est terminée hier à minuit, où le Conseil National de Chypre a examiné le nouveau plan remanié du Secrétaire Général des Nations Unies Kofi Annan, le Président chypriote Glafkos Clerides se rend ce matin à Copenhague accompagné des six chefs de partis politiques de l'île.

En agissant ainsi les dirigeants politiques de Chypre répondent présents au rendez-vous historique et montrent que les Chypriotes-grecs se donnent les moyens de prendre les décisions importantes dans un esprit de concertation démocratique même à la dernière minute avant l'adhésion de Chypre à l'Union Européenne afin de réussir une adhésion d'une Chypre unifiée. Seuls les partis de Neoi Orizontes (Nouveaux Horizons) et des Ecologistes-environnementalistes, qui disposent chacun d'un siège sur les 56 que compte le Parlement chypriote, ont annoncé s'abstenir du voyage. Toutefois aucune déclaration n'a été faite à l'issue d'une réunion du Conseio National de Chypre qui a duré plus de cinq heures hier soir à Nicosie. Le Conseil National est une instance consultative qui réuni tous les chefs des partis politiques de l'île autour du Président.

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Une des cartes du premier Plan Annan pour la délimitation des zones de la future confédération chypriote. En vert la ligne de partage actuelle entre le Nord occupé et le Sud de Chypre

La délégation chypriote au sommet du Conseil européen qui s'ouvre demain à Copenhague et qu'il doit marquer la fin de la Présidence danoise de l'UE avec l'élargissement à 15 nouveaux pays, dont Chypre, entend soutenir l'adhésion de Chypre à l'Union Européenne et être disponible "à toute éventualité" et "à toute possibilité de dialogue, si dialogue est offert" sur le Plan Annan pour l'unification de l'île, a déclaré Nikos Anastassiadis, le président du DISY (parti de droite, proche du Président de Chypre). Même si les deux sujets sont distincts et que tous les pays de l'UE se sont engagés à admettre l'adhésion de Chypre quels que soient les progrès sur le chapitre de l'unification, il est du souhait de tous que l'Etat de Chypre entre unifié dans l'Union Européenne. Une pression que la Turquie entend mettre à profit pour exiger des nouvelles concessions sur le partage des responsabilités dans la future organisation politique de l'île et pour forcer également les pays de l'UE à lui accorder une date pour le début des négociations sur sa propre adhésion, alors même qu'elle est loin de satisfaire aux "critères de Copenhague", condition sine que non pour qu'un pays candidat passe au stade de négociations définitives sur son adhésion.

C'est ainsi que la partie chypriote turque ne sera présente que par un représentant de second rang, Erkun Olgun, conseiller du porte-parole de la communauté turco-chypriote Raouf Denktash, ce dernier devant entrer à l'hôpital de Smyrne pour un check-up suite à sa récente opération du cœur à New York. M. Orgun a menacé avant son départ que "si la partie greco-chypriote n'accepte pas les changements demandés par les turco-chypriotes, alors des sérieux problèmes vont émerger". Raouf Denktash s'est aussi déclaré opposé au forcing des Nation Unies à obtenir un accord avant ou, au pire, pendant le sommet de Copenhague : "il est impossible d'obtenir en quelques semaines un accord sur un problème qui dure depuis des années", a-t-il dit. Une façon évident de perpétuer la situation et le statu quo actuel qui lui permet de se maintenir au pouvoir de la soi-disant République turque de Chypre du Nord grâce au soutient des 30.000 militaires turcs qui occupent cette partie de l'île depuis l'invasion de 1974.

Notes complémentaires

Arrêt sur image. L'illustration de notre article saisie sur la page d'accueil du site Internet du leader chyproturc Raouf Denktash – il n'y a d'ailleurs que cette image (animée, elle est encore plus parlante) pour seul contenu – en dit long sur l'idée que les dirigeants turcs se font de la démocratie. Imagine-t-on un seul instant qu'un des chefs des pays de notre Europe diffuse une telle fantasmagorie de lui, en astre éclaireur de son pays ?

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