Παράκαμψη προς το κυρίως περιεχόμενο

La Grèce présente les priorités de la prochaine présidence de l'UE devant le Comité des Régions

Profile picture for user iNFO-GRECE
Από iNFO-GRECE,

Le ministre grec de l'Intérieur M. Costas Skandalidis a présenté à la session plénière du Comité des Régions (UE) les priorités de la prochaine présidence de l'UE qui sera assumée par la Grèce à partir de janvier 2003. La réunion s'est tenu les 20 et 21 novembre en présence de M. Jean-Luc Dehaene, vice-président de la Convention européenne.


"Nos objectifs concrets pour les six prochains mois", a-t-il dit, "porteront essentiellement sur la poursuite des réformes structurelles de l'économie et sur la nécessité de réformer la PAC. Nous devons notamment convenir d'une politique d'asile et d'immigration intégrée; il est essentiel d'adopter une approche commune si nous voulons résoudre ce problème majeur pour nos sociétés modernes. Un autre aspect essentiel concerne le développement de l'administration en ligne et de la société de l'information afin de transformer les rapports entre le citoyen et l'État, d'accroître la transparence et de renforcer la lutte contre la corruption."

Le ministre a fait brièvement allusion à la question chypriote en ces termes: "A notre sens, Chypre se situe en tête de liste des pays candidats en termes de stabilité démocratique et économique. Chypre réunit tous les critères; aussi, devons-nous respecter la décision du Conseil d'Helsinki et l'admettre au même titre que les autres pays candidats à l'adhésion. Idéalement, il faudrait résoudre le problème politique de Chypre en parallèle. Nous avons accepté le plan de l'ONU comme base de résolution du problème et nous espérons que la Turquie en fera autant."

Concernant l'architecture du futur système européen, M. Skandalidis a dit que "l'Europe est, plus qu'un marché, une Europe des régions. La création du CdR a constitué une avancée notable. Des représentants des collectivités locales et régionales devraient pouvoir participer à l'élaboration de la politique, afin de diffuser le pouvoir, de décentraliser la bureaucratie et de réduire l'écart entre l'Europe et ses citoyens. A mon sens, les collectivités locales et régionales devraient être un partenaire égal. L'idée de créer un sénat européen, deuxième chambre constituée d'élus locaux et régionaux, est intéressante; il ne pourrait s'agir que d'une version remaniée du CdR."

Jean-Luc Dehaene a salué, le jeudi 21 novembre, la contribution active des observateurs du CdR à la Convention. Il a également énoncé les points de consensus qui resteraient valables, à son sens, indépendamment de l'issue de la Convention: "Premièrement", a-t-il dit, "il faudrait un traité unique couvrant toute l'activité de l'UE. Celui-ci devrait comporter deux parties: une partie constitutionnelle et une autre consacrée à la mise en oeuvre de la politique. Deuxièmement, l'Union devrait avoir une personnalité juridique unique. Troisièmement, il faudrait trouver un moyen d'incorporer la Charte des droits fondamentaux dans le traité. Voilà les idées qui ont permis de créer la structure du projet de constitution. Nous devons désormais lui donner de la consistance."

M. Dehaene a également déclaré que la dimension régionale était présente dans plusieurs domaines du travail de la Convention. "Les travaux du groupe "Subsidiarité", par exemple, ont débouché sur des propositions visant à permettre au CdR de saisir la Cour de justice en cas de remise en question du principe de subsidiarité. A mon sens, toutes les assemblées et régions devraient disposer d'un système d'alerte rapide en cas de violation du principe de subsidiarité, mais c'est aux États membres qu'il appartient de décider des modalités de fonctionnement d'un tel mécanisme dans leur structure constitutionnelle"

Durant le débat qui a suivi, Karl Heinz-Klär (D), au nom du PSE, s'est dit satisfait de constater que la prochaine présidence de l'UE serait si bien disposée envers le CdR. "La solution au problème chypriote, a-t-il dit, n'a jamais été aussi proche depuis 1974. Je rends hommage au gouvernement grec pour sa politique très adroite de rapprochement avec la Turquie. Nous espérons qu'après avoir été pendant si longtemps le principal obstacle aux relations entre la Grèce et la Turquie, Chypre pourra devenir la clé de meilleures relations. Nous espérons pouvoir accueillir une Chypre unie dans l'UE."

Notes complémentaires

Fiche d'identité du Comité des régions

Créé par le traité de Maastricht. Première réunion en mars 1994;

À l'origine, cinq domaines de consultation obligatoire (cohésion économique et sociale; réseaux transeuropéens de transports, énergie et télécommunications; santé publique; éducation et jeunesse; culture);

Le traité d'Amsterdam (1999) a ajouté cinq domaines de consultation obligatoire supplémentaires : emploi, politique sociale, environnement, formation professionnelle et transports;

222 membres et 222 suppléants nommés pour quatre ans par le Conseil sur proposition des États membres;
o Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni : 24 membres chacun
o Espagne : 21 membres
o Autriche, Belgique, Grèce, Pays-Bas, Portugal, Suède : 12 membres chacun
o Danemark, Finlande, Irlande : 9 membres chacun o Luxembourg : 6 membres

Quatre groupes politiques : le Parti des socialistes européens, le Parti populaire européen, le Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs et l'Alliance européenne.
Un président et deux vice-présidents élus pour un mandat de deux ans par les membres du Comité;

Le Bureau est responsable de la mise en oeuvre du programme politique du CdR. Il est élu pour 2 ans par le Comité parmi ses membres. Il est composé de 40 membres y compris le président et le premier vice-président;

Le Comité des régions comporte six commissions composées de membres du CdR et spécialisées dans différents domaines :
- COTER Commission de la politique de cohésion territoriale
- ECOS Commission de la politique économique et sociale
- DEVE Commission du développement durable
- EDUC Commission de la culture et de l'éducation - CONST Commission des affaires constitutionnelles et de la gouvernance européenne
- RELEX Commission des relations extérieures

Βαθμολογήστε πρώτοι αυτό το άρθρο