La demande officielle faite par la troïka (UE-BCE-FMI) de mettre en vente 40% des unités de lignite et unités hydroélectriques de la DEH (Electricité de Grèce) divise les ministres du gouvernement Papandréou alors que le syndicat GENOP-DEH a déjà prévenu des risques de grèves et de blackout.
"Si le gouvernement ne résiste pas aux exigences de la troïka, nous baisseront les interrupteurs", a prévenu le syndicat des électriciens dans un SMS envoyé par son président M. Fotopoulos aux "camarades députés" du PASOK (parti au gouvernement) .
Compte tenu que la troïka accepterait d'autres solutions pour la libération du marché électrique en Grèce, les spécialistes du secteur, cherchent activement des solutions alternatives qui pourraient avoir l'accord du puissant syndicat, tel l'installation de nouvelles unités sur des gisements connus de lignite à Elassona et Drama, une solution qui risque d'être longue à mettre en œuvre à cause de la consultation des habitants de la région et des licences d'exploitation.
Dans son intervention journalière le porte-parole du gouvernement, Georges Petalotis, tout comme le Secrétaire général à l'Energie, M. Mathioudakis, ont exprimé leur désaccord sur la proposition de la troïka, rappelant que depuis 2001 la DEH est introduite à la Bourse d'Athènes. Les biens de la caisse des assurés / employés intégrés dans les biens de la DEH sont estimés à 11,8 milliards d'euros.
Le prix de l'électricité qui résultera de la "rationalisation" prévue dans mémorandum gouvernement-troïka pourrait, selon les calculs, s'envoler de 100% en septembre soit un doublement du prix actuel avec des conséquences catastrophiques dans l'économie et le budget des ménages.
i-GR/ANA-MPA