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Papandréou à Paris confirme la volonté du gouvernement de redresser les finances publiques de la Grèce

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Par iNFO-GRECE,

Le gouvernement a la ferme volonté politique de matérialiser inflexiblement le Programme de stabilité et de croissance, a déclaré le premier ministre, Georges Papandréou, à l'issue mercredi de son entretien, qu'il a qualifié d'exceptionnel, avec le président français, Nicolas Sarkozy.

M. Papandréou a rappelé, en s'adressant à la presse, que le Programme de la Grèce a été ratifié par la Commission européenne et que la semaine passée le gouvernement avait adopté des mesures complémentaires devant renforcer la mise en application du Programme.

Le gouvernement, a-t-il ajouté, reste inflexible sur l'objectif de réduire de 4 points en 2010 le déficit public.

L'entretien à l'Elysée ne s'est pas seulement limité aux questions économiques, l'occasion de cette visite de M. Papandréou à Paris lui permettant de voir avec le président français d'autres dossiers, en particulier les Balkans, Chypre, la coopération méditerranéenne, le changement climatique et la place de l'UE sur l'échiquier international.

M. Papandréou, qui a rencontré dans la matinée le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, s'est entretenu en fin d'après-midi avec son homologue, François Fillon.

Le chef du gouvernement est accompagné par le ministre adjoint des Affaires étrangères, Dimitris Droutsas, le ministre d'Etat, Haris Pamboukis, et le porte-parole du gouvernement, Georges Petalotis.

Commentant pour les journalistes grecs l'accompagnant l'entretien avec le président français, M. Papandréou a tenu à qualifié l'accueil du président français chaleureux et franc, saluant en M. Sarkozy un partisan de l'approfondissement des relations entre les deux pays, de la coopération stratégique en Méditerranée, dans les Balkans et dans les questions de nouvelles technologies et de croissance verte.

M. Papandréou a informé avoir analysé le problème économique en Europe, avec au centre "naturellement", comme il l'a relevé, la Grèce et ses difficultés, observant que M. Sarkozy avait été satisfait des efforts faits par la Grèce et qu'il espérait qu'il en serait tenu compte au Sommet européen jeudi.

Invité à commenter si la Grèce demandait une aide financière aux Européens, le chef du gouvernement a assuré que "nous n'avons pas demandé de l'aide, nous avons dit que nous voulons simplement que soit soutenu notre propre volonté, la crédibilité de notre pays dans la mise en application de ce Programme".

i-GR/ANA-MPA

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