"Dimanche, nous fermons une fois pour toute la porte au passé et ouvrons la porte de l'avenir", a entonné le président du PASOK, Georges Papandréou, dans son dernier grand meeting à Athènes jeudi soir, appelant à un vote massif pour que son parti ait la majorité absolue à l'issue du vote des élection législatives anticipées qui auront lieu en Grèce le 4 octobre.
"Une fois encore le PASOK est appelé à sortir le pays de la stagnation", a ajouté M. Papandreou, se référant aux deux cas précédents où le PASOK avait sorti la Grèce de la crise, en octobre 1981 et octobre 1993. Et ceci, a-t-il tranché, se répétera en octobre 2009.
"Le pays a besoin d'une nouvelle direction, des dirigeants de valeur, proches des citoyens", a poursuivi le chef de file du principal parti de l'opposition, décrivant par la suite son rêve d'une Grèce, "où il ne sera plus nécessaire d'être riche ou lié à des intérêts et au pouvoir pour réaliser ses ambitions", a-t-il dit.
M. Papandreou a demandé un vote massif pour que le PASOK ait la majorité absolue, compte tenu que seul un gouvernement et une majorité forte au Parlement pourront garantir les grands changements nécessaires, la Grèce ne pouvant continuer à vivre sans gouvernance comme c'est le cas actuellement, a-t-il souligné.
Se référant au gouvernement actuel, M. Papandréou a souligné que "celui qui pense que le problème du pays peut se résoudre par le gel des salaires et des retraites est profondément dans l'erreur. Le problème de la Grèce, est qu'aujourd'hui elle est arrivée à n'avoir aucune perspective d'avenir".
A la question où trouvera-t-on les fonds, comme se la pose le gouvernement, M. Papandréou a déclaré qu'ils sont là où le gouvernement les a offerts, là où ils ont été gaspillés, là où on n'a pas osé les rechercher et les trouver.
Le 4 octobre, a insisté au contraire le président du PASOK, "nous tournons la page et votons pour de grands changements", citant en premier la transparence, reprenant ce qu'il avait dit sur la reprise économique qu'il prévoit dans les 100 jours de son programme "une bouffée d'oxygène", axé sur des politiques contre la vie chère et autres pratiques à l'encontre du citoyen, et en traçant une ligne rouge sur l'impunité des cartels.
Au plan social, a poursuivi le président du PASOK, nous mettrons fin à l'anomie du marché du travail, à l'insécurité de l'emploi, aux rémunérations de famine et horaires épuisants, aux licenciements massifs.
Le PASOK, s'est engagé M. Papandréou, sur un programme intégré pour la relance du pays, pour des changements que seuls peut apporter un changement de direction politique, soutenant que, personnellement, il est résolu à entrer en conflit avec toute conception qui emprisonne le pays dans le passé, qu'il ne doit rien à personne et qu'il ne rendra des comptes qu'aux citoyens et à personne d'autre.
M. Papandréou a conclu en espérant un grand rassemblement de tous les Grecs pour gagner les élections, mais aussi avancer vers la voie du changement.
i-GR/ANA-MPA