attentat commissaria
Trois ou quatre personnes ont tiré des coups de feu à plusieurs reprises à l'arme automatique vers 04h15 mardi et lancé une grenade - qui n'a pas explosé -, provoquant des dégâts matériels, sans faire de blessés.
La brigade antiterroriste a ouvert une enquête. Un inconnu a revendiqué mardi par téléphone au groupe de presse Lambrakis, au nom de l'organisation "Lutte révolutionnaire", la fusillade.
Bien que, d'habitude, "Lutte révolutionnaire" revendique ses attentats par des tracts, les enquêteurs prennent pour authentique l'appel téléphonique.
L'organisation s'était attribué le mitraillage des policiers gardiens du ministère de la Culture dans le quartier d'Exarcheia le 5 janvier, ainsi que le mitraillage d'un bus des forces anti-émeutes le 23 décembre alors que Athènes venait de connaître 15 jours d'émeutes à la suite de la mort d'un adolescent victime d'une bavure policière.
Deux policiers se trouvaient à l'intérieur du commissariat au moment de l'attaque, ainsi qu'un troisième au poste de garde à l'extérieur. Ce dernier a échappé par miracle aux balles, ayant eu le temps de se baisser et laisser passer les balles au-dessus de sa tête.
i-GR/ANA-MPA