somalie pirates
Il ne fait pas bon naviguer au large de la Somalie en ces temps-ci : la France a des soucis avec ses bateaux de plaisance ; la Grèce avec ses cargos ; ainsi, le ministre grec de la Marine marchande, de l'Egée et de la Politique insulaire, Anastassios Papaligouras, a entrepris une initiative auprès l'UE sur le problème de la piraterie en Somalie, espérant être entendu par le président en exercice du Conseil des Transports, Jean-Louis Borloo.
M. Papaligouras s'est adressé par écrit à l'UE en soulignant qu'il est impératif de renforcer les forces navales européennes en Somalie dans le cadre des initiatives de l'Organisation maritime internationale (IMO) et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Dans sa lettre au vice-président de la Commission européenne et commissaire européen aux Transports, Antonio Tajani, et au président en exercice du Conseil des Transports, Jean-Louis Borloo, M. Papaligouras note que l'augmentation des actions de piraterie en Somalie constitue une grave menace, non seulement pour la sécurité personnelle des marins, mais aussi de la navigation maritime internationale, d'où la nécessité de multiplier les patrouilles toujours dans le cadre de la légalité internationale.
A ce point, M. Papaligouras appelle la présidence de l'UE et la Commission européenne d'agir sur-le-champ, en concertation avec l'OTAN, pour améliorer la coordination des opérations des Etats membres et de l'UE en Somalie.
i-GR/ANA-MPA