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L'Hellénisme et l'Orthodoxie ont fêté Pâques

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Par iNFO-GRECE,

L'Hellénisme tout entier, ainsi que des millions de Chrétiens orthodoxes, ont fêté la résurrection du Christ ce dimanche de Pâques ; dans un climat d'émotion et de piété, des foules de fidèles se sont pressées dans les églises dans la nuit de samedi à dimanche pour assister à la messe et clamer "Christ est ressuscité !"

Samedi à 20 heures, la "Sainte Flamme" est arrivée à Athènes depuis Jérusalem à bord d'un vol d'Olympic Airlines et a été accueillie, comme le veut la tradition, avec les honneurs dus à un chef d'Etat.

La "Sainte Flamme" a été transportée par l'Exarque du Saint Sépulcre à Athènes, le métropolite Théophanis qui était accompagné d'une délégation gouvernementale et parlementaire, alors que le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Théodore Kassimis, représentait le gouvernement. A partir d'Athènes, elle devait ensuite être diffusée à toutes les églises de Grèce.

Tradition toujours, avec les chefs politiques à rendre visite aux soldats en service dans les postes frontaliers.

Ainsi, le premier ministre, Costas Caramanlis, a visité dimanche matin le poste de garde de Drymades situé à la frontière nord-ouest du pays à quelques kilomètres de la frontière greco-albanaise.

Dans une brève allocution à cette occasion, M. Caramanlis a souligné que "pour l'Orthodoxie et l'Hellénisme, la fête de la Résurrection est une fête de foi, d'espoir et d'optimisme. En cette période difficile pour le monde entier nous nous devons de garantir et de promouvoir la solidarité et la confiance entre nous. Tous ensemble nous pouvons livrer et gagner des batailles difficiles, trouver des solutions aux problèmes qui nous préoccupent et y faire face. Nous pouvons concrétiser nos rêves communs".

De son côté, le chef de l'état-major général des forces armées, le général Dimitris Grapsas, a reçu au Centre d'entraînement des blindés d'Avlona le secrétaire général du KKE (parti communiste), Aleka Papariga et ensuite le ministre de la Défense, Evangelos Meïmarakis.

Quand au président de la République, Carolos Papoulias, c'est avec les soldats des casernes frontalières de Thesprotia (Epire) qu'il a fêté Pâques, visitant tout d'abord le poste de garde de Sayadas et ensuite la caserne de Philiates.

Prenant la parole, M. Papoulias a formulé le voeu que la paix règne en Grèce ainsi que dans les pays voisins, et adressé un message aux peuples voisins qui vivent dans la paix les invitant à coopérer et tracer eux-mêmes la voie de leur avenir sans l'intervention de tiers ou de forces étrangères. M. Papoulias était accompagné par le secrétaire d'Etat aux Finances, Antonis Bézas.

Le président du PASOK (parti socialiste), Georges Papandreou, a formulé, lui, le voeu que cette fête de Pâques "représente le passage à une vie meilleure pour tous", dans un message dimanche à l'occasion de la fête de Pâques.

M. Papandreou souhaite également que "la Résurrection du Christ apporte à tous les Grecs ainsi qu'à l'Hellénisme de la Diaspora santé, amour et bonheur", soulignant que "pour tous les Grecs, Pâques a une importance toute spéciale et symbolise le passage vers la lumière, la résurrection des espoirs. L'espoir est la force motrice de tous les peuples".

A Paris, les deux églises grec-orthodoxes, Sts Constantin et Hélène dans le 9e arrondissement et St Stéphane dans le 16e, ont été prises d'assaut par des milliers de Grecs venus souvent avec des amis français et auxquels se sont joints des nombreux curieux. La foule étant trop nombreuse pour entrer dans l'église, des centaines des personnes ont attendu dans la rue que la flamme des cierges propagée de proche en proche arrive jusqu'elles.

La rue Georges Bizet dans le 16e, siège de la métropole grec-orthodoxe de France, était pleine à craquer. Aux Grecs-Parisiens et des alentours, s'étaient joins, ici, des nombreux touristes venus de Grèce et des dizaines des cars avaient littéralement ceinturé le quartier. Les nombreux policiers chargés de la sécurité ont vite été débordés par le désordre grec, mais un désordre tellement bon enfant qu'aucun signe de nervosité n'était décelable.

Des nombreux fidèles renonçaient à frayer un chemin pour pénétrer dans l'église. Le métropolite Emmanuel après avoir appelé les fidèles à recevoir le Feu sacré psalmodiant le "Defte lavete fos" a entonné ensuite le Christos Anesti (Christ ressuscité) à 23h00 heures précises (heure de Paris) de sorte que la célébration ait lieu en même temps que en Grèce, c'est-à-dire à minuit, heure d'Athènes. Lorsque le clergé et la foule ont repris en cœur derrière le métropolite, une jolie Française, qui visiblement assistait pour la première fois à la messe pascale grecque, a résumé les sentiments s'écriant : "j'adore !"

i-GR/ANA-MPA

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