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La Grèce remet la flamme olympique à la Chine

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Par iNFO-GRECE,

En présence du président de la République, Carolos Papoulias, et d'une foule nombreuse, la Grèce, organisatrice des JO de 2004, a remis dimanche après-midi la flamme olympique aux organisateurs chinois, lors d'une cérémonie dans le Stade de marbre qui a accueilli les premiers jeux olympiques modernes en 1896 à Athènes.


Après 7 jours d'un périple en Grèce à partir d'Olympie, la flamme olympique est arrivée à Athènes portée par la championne olympique médaille d'argent du triple saut, Pigi Devetsi, pour entamer son long voyage jusqu'à Pékin.

Des messages ont été adressés par le président du Comité olympique grec, Minos Kyriakou et son homologue de "Pékin 2008", Liu Qi, alors qu'étaient présents également les ministres de la Culture, Michalis Liapis, de l'Intérieur, Procopis Pavlopoulos, des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, de l'Emploi, Fani Palli-Petralia, su secrétaire d'Etat aux Sports, Yannis Ioannidis, et de nombreuses personnalités.

sitting d'opposants tibétains et de militantsun militant est embarqué par la police
Des opposants tibétains et des militants venus les soutenir ont manifesté leur désapprobation tout au long du parcours grec de la flamme olympique.

Les Tibétains venus protester étaient tenus à l'extérieur du stade par les forces de l'ordre. La cérémonie s'est déroulée sans l'intrusion non plus de défenseurs des droits de l'Homme qui avaient réussi à brandir un drapeau avec des anneaux olympiques représentés par des menottes lors de la cérémonie d'allumage une semaine plutôt sur le site de l'Olympie ancienne.

Lle gouvernement grec se garde de froisser la susceptibilité chinoise dans l'espoir de toucher les dividendes d'une coopération commerciale, à l'exemple du ministre du Développement touristique, Aris Spiliotopoulos, qui s'est entretenu à Pékin avec son homologue chinois, Shao Qiwei, pour examiner les modalités d'une coopération plus étroite avec entre autres la possibilité de la mise en place d'une commission mixte.

Comme l'a expliqué le ministre, alors que la Chine est ouverte à un resserrement de la coopération touristique, la commission serait à même de faciliter un échange de vues et de lancer une formation de cadres touristiques dans les deux pays.

M. Spiliotopoulos a été invité à une importante rencontre qu'organise la Chine en juin prochain, alors que M. Shao Qiwei a accepté une invitation de son homologue grec. Comment refuser des telles agapes pour la défense des quelques moines tibétains…

Heureusement, il reste l'Union européenne qui la Grèce est bien obligé de suivre. C'est un Grec, Dimitris Dimitriadis, qui, en tant que président du Comité économique et social européen (CES), a fait part de son inquiétude sur la situation au Tibet, dans un communiqué publié lundi à Bruxelles, appelant de concert avec le Conseil de l'UE et le Parlement européen à un règlement pacifique du problème.

Plus précisément, M. Dimitriadis "invite les autorités chinoises à prendre l'engagement d'un dialogue constructif avec le Dalaï Lama, dans le but de trouver une solution, selon laquelle l'identité culturelle du Tibet et les droits des Tibétains seront respectés par les autorités politiques, alors que parallèlement il sera reconnue l'intégrité territoriale de la Chine".

Selon ce communiqué encore, la situation au Tibet doit faire l'objet d'un débat en assemblée plénière du CES européen courant avril, alors que cette question sera examinée aussi lors de la rencontre UE-Chine le 8 juin à Pékin.

i-GR/ANA-MPA

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