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Nouvelles rencontres Athènes-Skopje sur la question de la FYROM

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Par iNFO-GRECE,

Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a rencontré vendredi matin à Bruxelles son homologue de la FYROM, Antonio Milososki, dans le cadre de la recherche d'une solution acceptable pour les deux pays sur la question du nom de la FYROM, tandis que de son côté, l'envoyé spécial du SG de l'ONU, Matthew Nimetz, a annoncé qu'il rencontrera les négociateurs de la Grèce et de la FYROM mardi après-midi à New York.

Le porte-parole du ministère grec des Affaires étrangères, Georges Koumoutsakos, a déclaré après la réunion de Bruxelles que "les deux ministres se sont rencontrés avant le prochain Sommet de l'OTAN à Bucarest pour promouvoir les tentatives en faveur d'une solution mutuellement acceptable de la question du nom dans le cadre de la médiation de l'ONU".

M. Koumoutsakos a ajouté que les deux ministres ont souligné que leurs deux gouvernements se sont engagés à trouver une solution, et que cette rencontre utile a donné lieu à un sincère échange de points de vue.

Les deux parties doivent se rencontrer de nouveau à New-York le 25 mars en présence de l'envoyé spécial de l'ONU pour la FYROM, Matthew Nimetz.

Mme Bakoyannis a déclaré quant à elle "je ne sais pas si nous aboutirons à un accord à New-York, je sais seulement que la Grèce a une réelle volonté de travailler en faveur d'un accord constructif".

Interrogée sur la définition des "lignes rouges" pour la Grèce, Mme Bakoyannis a insisté que "notre position est claire, nous souhaitons un nom pour la FYROM qui marque la différence entre l'espace géographique de la Macédoine et celui qui est actuellement couvert par la FYROM" et ajouté que "j'estime que ceci est juste, clair et important pour la stabilité de la région".

Appelée à préciser si elle avait constaté lors de la réunion une "volonté plus affirmée" en faveur d'une solution, elle a tenu à confirmer que "les deux pays s'accordent sur le fait qu'il s'agit d'une question d'extrême importance pour nos peuples" et que "cette volonté d'aboutir existe".

Mme Bakoyannis a enfin nié tout changement dans le processus de recherche d'une solution et déclaré "je souhaite encore une fois clarifier que ce processus sous l'égide de Matthew Nimetz ne sera pas remplacé et est le seul que nous appliquons, ces rencontres qui ont lieu à l'initiative des Etats-Unis sont des contributions dans le cadre du processus onusien".

i-GR/ANA-MPA

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