papandreou venizelos
La course pour les voix des militants du parti socialiste grec se poursuit à deux semaines des élections qpour la présidence de la première formation de la gauche grecque. Alors que le candidat à la présidence du PASOK, Evangelos Venizelos en déplacement en Crète a appelé à voter pour un PASOK rassembleur, majoritaire, défenseur des intérêts des citoyens, son rival et président sortant du parti Georges Papandréou, qui lui était en Achaïe a souligné que son but était "d'éclairer les questions importantes auxquelles doit faire face le pays aujourd'hui et en priorité la politique sans issue de la ND, un parti qui vient d'être élu et qui, en raison de sa politique, se trouve déjà au sein de la plus grande crise interne jamais connue".
Au cours de ses entretiens avec les cadres du PASOK, M. Papandréou a eu également l'occasion de mettre en évidence "les changements nécessaires dont a besoin le PASOK pour que nous soyons prêts et dynamiques en vue de changer le système politique, mettre en place un Etat social qui garantira des biens publics de qualité dans les secteurs de la santé, de l'éducation et de la prévention, mais qui dirigera également sa marche de développement vers un autre modèle de développement régional qui sera amical envers l'environnement, qualitatif, fonctionnel et sera associé à la valeur que doivent avoir les produits et services grecs".
L'autre candidat, le député de Thessalonique et ex-ministre, Evanghélos Vénizélos, a appelé, lui, les Crétois à voter le 11 novembre prochain pour "l'avenir du pays, pour un PASOK rassembleur, majoritaire, pour être au pouvoir au service des intérêts du peuple".
Dans une conférence mardi à Rethymnon (Crète), M. Vénizélos n'a pas hésité à faire référence, comme il l'avait fait précédemment le week-end dans le Péloponnèse, à la question des sources de richesse des trois candidats, demandant que cette question qui lui a été posée la soit aussi aux deux autres candidats à la présidence, Georges Papandréou et Costas Scandalidis, afin a-t-il souligné, que "l'on soit juste dans notre comportement en public, égaux et honnêtes".
Commentant les déclarations des cadres du PASOK, dont se fait largement l'écho la presse à l'heure actuelle, M. Vénizélos a fait observé qu'il faut "savoir résister et être grandement patient pour écouter les insinuations, les injures et calomnies" et s'abstenir de réagir, regrettant que cette situation "empoisonne un petit nombre de cadres", mais se disant confiant certes que le PASOK peut devancer la ND et donc "engendrer un climat de confiance" envers le parti et sa capacité d'obtenir le prochain mandat de gouvernement.
i-GR/ANA-MPA