Les ministres européens de l'Economie et des Finances ont soutenu mardi à Bruxelles la candidature de l'ex-ministre français des Finances, le socialiste Dominique Strauss-Kahn, à la direction du Fonds monétaire international (FMI), dont l'actuel directeur, l'Espagnol Rodrigo Rato, a annoncé son départ pour la fin octobre. Le ministre grec a indiqué que la Grèce acceptait la candidature Strauss-Kahn, bien qu'il venait avec un plan grec dans sa poche.
Dans son commentaire à chaud, le ministre de l'Eco&Fin, Georgios Alogoskoufis, a observé que la discussion a mis en relief le fait que l'UE doit proposer un candidat accepté par tous, la candidature de M. Strauss-Kahn, présentée par le président francais, Nicolas Sarkozy, ayant été bien accueillie, y compris par la Grèce.
Selon des informations, le ministre grec (conservateur) envisageait de promouvoir la candidature de Yannos Papantoniou, ministre de l'Economie sous le précédent gouvernement… socialiste, mais la candidature Strauss-Kahn étant d'emblée acceptée sans discussion, l'opportunité ne s'est pas présentée. Comme quoi Nicolas Sarkozy n'a pas le monopole de l'ouverture !
i-GR/ANA-MPA