L'Office national de la Statistique (ESYE) a annoncé jeudi que le taux de chômage était de 9,1% au 1er trimestre 2007 contre 9,7% à la même période de référence l'année précédente, l'ESYE annonçant qu'il s'agit du taux le plus faible au 1er trimestre de l'année depuis 1998. Une performance due en grande partie au mois de janvier (8,6%), puisque depuis le chômage n'a cessé de croître pour atteindre 9,5% en mars.
Sur le 1er trimestre 2007, le taux de chômage demeure élevé chez les femmes avec 13,9%, un taux plus que du double de celui des hommes (5,7%), tandis qu'il bat des records chez les jeunes de 15 à 29 ans (18,2%). Un noyau important (49%) est constitué par des chômeurs de longue durée.
C'est parmi ceux qui n'ont reçu aucune instruction scolaire que l'on trouve le taux le plus élevé (16,4%), suivis de ceux dont le niveau scolaire va du collège (9,3%) jusqu'au 1er cycle universitaire (11,5%).
Pour la première fois, le taux de chômage des étrangers (9,3%) dépasse la moyenne nationale (9,1%), tandis qu'à contrario, le taux des économiquement actifs parmi les étrangers (71%) est nettement supérieur à la moyenne nationale (53,4%).
En ce qui concerne la répartition par secteurs d'activités, 12% des demandeurs d'emploi appartiennent au secteur primaire, 22% au secondaire et 66% au tertiaire.
Enfin, les îles du Sud égéen sont les plus touchées avec un taux de chômage de 16,5% ( 2,3 points par rapport à la même période en 2006) suivies des îles ioniennes (13,9%, amélioration de -2,8 points sur 2006). A l'opposé, l'Attique perd sa place de région la moins touchée (8,3% contre 8,2% en au 1erT 2006) au profit de la Thessalie qui affiche un taux de 7,2% (8,7 au 1erT 2006), suivie du Péloponnèse (7,4% contre 8,4 au 1erT 2006).
i-GR/ANA-MPA