Soldats nettoyant une plage sur l'île de Lesvos
Avec les changements climatiques en cours, la protection de l'environnement était inscrite en gras et souligné dans l'agenda des responsables politiques en cette Journée mondiale de l'Environnement. Le premier ministre grec, Costas Caramanlis, a déclaré dans un message que "l'environnement est le plus grand défi que doit relever notre génération, face auquel nous n'avons pas d'autres choix que de l'affronter avec sérieux et de façon responsable, pour avoir des résultats tangibles pour la planète, mais aussi pour nos enfants et pour nous-mêmes", tandis que pour le chef de l'opposition socialiste, Georges Papandreou, "la protection de l'environnement doit être un droit pour tous".
Le premier ministre a souligné que "nous nous trouvons en vérité désormais devant une situation mondiale perpétuellement en situation d'urgence, qui nécessite des objectifs bien déterminés et des actions coordonnées pour limiter et finalement renverser la tendance des conséquences de l'empreinte humaine sur la Terre".
M. Caramanlis, se référant plus précisément à la Grèce, a précisé qu'elle assume les responsabilités qui lui reviennent en matière de protection de l'environnement et remplit ses obligations qui découlent tant de sa qualité d'Etat membre de l'UE que de la signature du Traité de Kyoto, appliquant en conséquence une stratégie globale de développement durable.
Développant ensuite le contenu de cette stratégie, M. Caramanlis a cité "la limitation de l'émission des gaz à effet de serre, la promotion de l'énergie verte, l'institutionnalisation de la protection de l'environnement et enfin l'énoncé de certaines règles de conduite à respecter impérativement par tous".
"Le chemin à parcourir vers la protection de l'environnement est long et difficile, et demande davantage d'efforts de notre part", a pointé le premier ministre, mais "nous avançons à pas décidés vers la protection de la biodiversité, de la gestion optimale de l'eau, du recyclage et du traitement écologique des déchets et, enfin, de la promotion d'une activité agricole et industrielle plus respectueuse de l'environnement".
Papandreou : "la protection de l'environnement doit être un droit pour tous"
Le président du PASOK, Georges Papandréou, a visité mardi matin la commune de Echedoros dans la région de Thessalonique, une des villes de la région considérée comme la plus défavorisée sur le plan environnemental.
M. Papandreou, reçu à la mairie, a assisté à la présentation d'un montage audiovisuel illustrant les problèmes de pollutions industrielles, de gestion des déchets et d'absence de traitement des boues rejetées par la station d'épuration voisine.
Le président du PASOK, visitant cette dernière puis certaines plages environnantes, dont il a pu constater qu'elles étaient polluées et envahies par les déchets, a parlé "d'apartheid environnemental" pour qualifier cette partie de territoire et déclaré que la protection de l'environnement devrait être un droit pour tous, accusant le gouvernement de la ND d'avoir promis la création d'un parc national dans la commune de Echedoros pendant la campagne électorale et ne n'avoir jamais accompli cette promesse.
i-GR/ANA-MPA