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La Grèce a manifesté sa participation à la reconstruction économique de l'Irak avec la prescription de 80% de la dette du pays à l'égard de l'Etat grec, a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Evripidis Stylianidis, à la fin des travaux de la réunion ministérielle internationale qui s'est tenue à Charm el-Cheikh (Egypte), sous la présidence du SG de l'ONU, Ban Ki-moon et avec la participation de plus de 50 pays.
80% de la dette correspond à environ 7 millions d'euros et s'inscrit dans la pratique suivie par les créditeurs internationaux de l'Irak au Club de Paris.
La plupart des pays ont annoncé aujourd'hui la prescription des anciennes dettes de l'Etat irakien et ont offert de procurer une nouvelle aide. Les travaux se sont clôturés avec l'adoption de l'Accord international avec l'Irak pour la poursuite des contacts des donateurs en vue de la coordination et du réexamen de l'aide et, sur décision du gouvernement irakien, de la poursuite de ses réformes socio-économiques.
La participation de la Grèce à la reconstruction de l'Irak ne se limite pas à l'annonce faite aujourd'hui, mais constitue la suite d'une politique au développement qui a rapporté à l'Irak au cours des 4 dernières années 14.500.000 euros, une somme allouée soit sous forme d'une aide extraordinaire pour faire face aux besoins urgents du peuple irakien, soit pour le déminage ou l'amélioration des secteurs de l'éducation et de la santé.
"La Grèce soutient les efforts déployés pour un Etat irakien indépendant, démocratique et stable", a affirmé M. Stylianidis, ajoutant que la Grèce est prête à soulager le peuple irakien de sa dette publique sur la base des conditions du Club de Paris.
i-GR/ANA-MPA