"Nous suivons avec responsabilité et intérêt les développements en Turquie. Nous espérons que l'ordre constitutionnel sera respecté jusqu'au bout", a indiqué le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Evripidis Stylianidis, commentant l'annonce d'élections anticipées dans le pays voisin, avant d'ajouter que "en toute circonstance, nous respecterons le verdict du peuple turc et de l'Assemblée nationale turque et essaierons de continuer de manière constructive notre discussion, afin de régler les problèmes qui nous préoccupent ces dernières années".
Et si M. Stylianidis a estimé que la Turquie "se trouve confrontée à l'une de ses plus cruciales décisions", le ministre s'est dit confiant qu'elle "réglera cette crise de telle façon à ce que nous ayons le jour suivant (des élections) un interlocuteur fort et crédible".
La Grèce, a expliqué le ministre, "continue à soutenir sa position initiale à propos de l'optique européenne de la Turquie, mais comme pour le reste de l'Europe, il ne peut y avoir de rabais sur les principes, les valeurs et règles que la Commission européenne elle-même, le Conseil et les autres instances européennes ont fixés".
M. Stylianidis s'exprimait mercredi à l'issue de sa rencontre à Athènes avec son homologue espagnol, Bernardino Léon Gros.