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Caramanlis s'applique à expliquer la politique de la Grèce pour atteindre les objectifs du Protocole de Kyoto

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Par iNFO-GRECE,

La Grèce est à l'avant-garde en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz polluants à effets de serre, s'est efforcé à souligner le premier ministre, Costas Caramanlis, peu de temps après la fin des travaux du Sommet de printemps de l'UE à Bruxelles vendredi, et une semaine après la mise en garde du commissaire européen à l'environnement, le grec Stavros Dimas.

M. Caramanlis a rappelé qu'est mise en application une politique intégrée devant répondre aux obligations de la Grèce découlant du Protocole de Kyoto avant d'égrener une à une les différentes mesures.

"Les décisions prises par l'UE placent la Grèce au premier rang pour lutter contre l'effet de serre et les changements climatiques au plan mondial", a affirmé le chef du gouvernement, se félicitant que "nous avons pris d'importantes décisions et avons défini des objectifs ambitieux sur une série de questions, telles que la multiplication des sources d'énergie renouvelables et la réduction des émissions de CO2".

M. Caramanlis a par ailleurs mentionné l'importance du Plan d'action 2007-2009, qui prévoit notamment la sécurité dans l'approvisionnement, l'accélération d'une approche commune pour une politique énergétique extérieure et l'institutionnalisation d'un plan stratégique pour les technologies énergétiques.

Revenant au plan grec, le premier ministre a mentionné de manière caractéristique la révision récente du Plan national de réduction des émissions de gaz polluants dans l'industrie pour 2005-2007, qui prévoit une diminution de l'ordre de 2,1%, lequel a été approuvé par la Commission européenne.

En ce qui concerne l'avenir, a poursuivi M. Caramanlis, et pour la période 2008-2012, la réduction sera encore plus drastique, comme prévu du reste par le 2e Plan national que la Grèce a déposé à Bruxelles en temps opportun, c'est-à-dire dès le 1er septembre 2006, et qui instaure pour 150 et plus entreprises en Grèce une réduction de leurs émissions polluantes de 8,9%.

Il reste que le Plan grec n'est que la transposition minimaliste de la politique de l'Union européenne, loin donc de placer la Grèce dans l'"avant-garde" des politiques pour l'environnement. Mais le gouvernement a ramé tellement pour parvenir à établir une politique que c'est à juste titre qu'il considère avoir accompli un travail de… titan. Mais la tâche n'est malheureusement pas finie : il restera à préparer la réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 ! C'est l'objectif que les "27" se sont fixé lors de ce sommet à Bruxelles se plaçant là effectivement à l'avant-garde. Même Greenpeace a salué la décision comme la plus importante depuis la signature du Protocole de Kyoto.

i-GR/ANA-MPA

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