Le gouvernement suit avec inquiétude le déroulement des élections municipales en Albanie, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georgios Koumoutsakos, citant dimanche en particulier la région de Himare, où vit une importante communauté grecque. Des inquiétudes partagées par le Commissaire européen à l'Elargissement Olli Rehn et les observateurs de l'OSCE, alors que le chef du Parti démocratique Sali Bérissa faisait, lui, état d'élections "libres et justes".
Des nombreuses irrégularités ont été notées dans plusieurs centres électoraux et dans plusieurs cas les urnes n'ont pas pu être fermées à la tombée de la nuit. Certains certificats d'identités délivrés le jour même des élections pourraient être contestés.
Pour Olli Rehn ces incidents reflètent "le besoin d'améliorer la coopération entre les partis politiques du pays afin que l'Albanie réponde à ses engagements internationaux".
Le porte-parole grec, M. Koumoutsakos a toutefois exprimé l'espoir d'une normalisation pour que les électeurs exercent sans problème leurs droits.
Plus précisément, M. Koumoutsakos a déclaré suivre "avec un intérêt tout particulier" le déroulement des élections municipales en Albanie. "Nous devons souligner notre inquiétude à propos d'irrégularités et obstacles à une procédure électorale normale dans des bureaux de vote dans la région de Himare. Nous espérons que le calme reviendra et que les électeurs finalement pourront exercer sans problème leurs droits de vote", a-t-il dit.
Aux dernières nouvelles, à Himare, le candidat du Mouvement d'union des Droits de l'homme Vassilis Bolanos devancerait le candidat du parti gouvernemental Dimitris Lazaros.
A Tirana, le maire sortant et leader du parti socialiste, Edi Rama, soutenu par la gauche est réélu.